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Commentaire
des 14 lettres du premier penseur du mouvement chrétien (tome3 : Les Pastorales, Épître aux Hébreux, Conclusion générale) commander en ligne La trilogie
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Le texte Les
éditeurs qui se trouvaient devant un recueil de dix lettres de Paul,
bouclé grâce à la belle porte de sortie, à savoir Éphésiens, ont
cherché à intégrer encore trois autres lettres, nées quelque peu plus
tardivement. Elles étaient fictivement adressées à deux des meilleurs
collaborateurs de l’apôtre : Timothée et Tite. Elles cherchaient à
répondre à de nouvelles questions posées par des contextes sociaux et
culturels nouveaux. La voix est de Paul mais la main rédactionnelle des
trois épîtres diffère de celle de l’apôtre de Tarse. On a appelé cette
littérature : « Paul après Paul » (Yann Redalié).
Nous voilà en face d’un ensemble de treize lettres. 7 et 10 ou 12 sont des chiffres heureux, mais 13… ? Qu’a-t-on fait, selon toute vraisemblance ? On a édité sous le nom de Paul un ensemble d’homélies qu’on a regroupées en une grande construction nouvelle, et l’éditeur a cherché a imiter ici et là, et notamment en finale, la manières épistolaires de faire de l’apôtre. L’homélie prend vers la fin du texte toutes les allures d’une exhortation paulinienne, et sa manière à lui de prendre congé de ses destinataires. Ainsi se boucle un corpus remarquable de quatorze lettres pauliniennes qui recevront peu après le corpus des sept lettres dites « Catholiques » : Jacques ; 1 et 2 Pierre ; 1, 2 et 3 Jean et Jude. C’est sans doute à Rome que ce travail éditorial s’est fait, encore avant la fin du premier siècle. Historiquement, le noyau le plus ancien du Nouveau Testament, avant même l’existence du corpus des quatre évangiles, est ce remarquable corpus d’écrits pauliniens. Chronologiquement les écrits authentiques de Paul ont pris forme déjà à peine vingt ans après la mort de Jésus, vers l’an 50-51. Le premier évangile, celui selon Marc, suppose la destruction du Temple et date d’un quart de siècle plus tard. L'auteur P. Benoît Standaert est moine bénédictin du monastère de Saint6André à Bruges, entré en 1964. Après des études à Anvers, Rome, Jérusalem et Nimègue en philosophie, philologie classique, théologie et spécialisation biblique, il a enseigné l’Écriture sainte et la Christologie à l’Institut international Gaudium et Spes, au monastère de Bruges, donné des cours sur le Nouveau Testament à Rome (Saint Anselme) et à Bangalore (Sint Peter’s Seminary), et en France au STIM (formation théologique pour moines et moniales). Il a dirigé la revue de spiritualité Heiliging (« Sanctifier ») de 1978 à 2006. Il est engagé depuis plus de vingt6cinq ans dans le dialogue interreligieux monastique (DIMMID). Il a vécu sept ans en ermite près de Malmedy (Belgique) et mène pour l’instant encore une vie semiérémitique à Clerlande (Ottignies). Formé à l’analyse rhétorique ancienne et bon connaisseur de l’histoire de la spiritualité, il est l’auteur de plusieurs commentaires bibliques et d’ouvrages de spiritualité, composés en néerlandais et en français, et traduits en italien, hongrois, polonais, anglo-américain et espagnol. |
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