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Commentaire
des 14 lettres du premier penseur du mouvement chrétien (tome1 : 1 et 2 Thessalonociens, Galates, 1 et 2 Corinthiens) commander en ligne La trilogie
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Le texte Le premier volume présente tout d’abord, dans
l’introduction, l’enjeu de ce commentaire de tout le corpus des
quatorze
lettres pauliniennes. Celles-ci
forment ensemble un tout organique, réalisé par une équipe ou deux de
rédacteurs-éditeurs.
Une
partie, la plus grande, est faite de lettres authentiques. Au moins
sept peuvent être identifiées comme telles (Romains, 1 et 2
Corinthiens, Galates, Philippiens, 1 Thessaloniciens, Philémon).
Toutefois mêmes ces lettres authentiques ont subi un travail
d’édition. Les éditeurs ont fait des choix, parfois écarté des lettres
entières, parfois introduit un fragment provenant d’une autre
lettre ou même d’un auteur différent de Paul. Après les lettres
authentiques, voilà que certains disciples de Paul ont estimé utile
et nécessaire d’imiter l’apôtre et de poursuivre un enseignement qui se
réclame de lui, même après sa mort. On laisse Paul ainsi
préciser la manière de faire dans des contextes nouveaux, postérieurs à
la toute première génération. C’est ainsi que sont nées
notamment les trois lettres dites Pastorales (Tite, 1 et 2 Timothée).
Même Éphésiens suppose une réflexion originale par rapport
au Paul de l’histoire sur l’Église comme corps du Christ dans le
cosmos. Tout s’est fait en moins de trois générations car à Rome,
vers l’an 95, un auteur comme Clément de Rome, en rédigeant sa première
Lettre aux Corinthiens, est témoin de l’existence de
l’entièreté du corpus paulinien.
On aborde ensuite cinq lettres qui forment les premières lettres écrites par l’apôtre pour des communautés en Macédoine, en Galatie et en Achaïe, c’est-à-dire la Grèce. L’apôtre ne se contentait pas de fonder des communautés, il les visitait personnellement ou par le biais d’émissaires réguliers, et il envoyait des lettres qui complétaient le premier enseignement. Plus d’une fois il tenait à armer ses communautés par des documents de poids qu’ils pouvaient donner à entendre à ceux qui de l’extérieur venaient jeter le trouble avec des doctrines éloignées de l’Évangile reçu lors de la fondation. Paul s’adapte à chaque contexte et donne à réfléchir pour tout choix de vie individuel et communautaire. L'auteur P. Benoît Standaert est moine bénédictin du monastère de Saint6André à Bruges, entré en 1964. Après des études à Anvers, Rome, Jérusalem et Nimègue en philosophie, philologie classique, théologie et spécialisation biblique, il a enseigné l’Écriture sainte et la Christologie à l’Institut international Gaudium et Spes, au monastère de Bruges, donné des cours sur le Nouveau Testament à Rome (Saint Anselme) et à Bangalore (Sint Peter’s Seminary), et en France au STIM (formation théologique pour moines et moniales). Il a dirigé la revue de spiritualité Heiliging (« Sanctifier ») de 1978 à 2006. Il est engagé depuis plus de vingt6cinq ans dans le dialogue interreligieux monastique (DIMMID). Il a vécu sept ans en ermite près de Malmedy (Belgique) et mène pour l’instant encore une vie semiérémitique à Clerlande (Ottignies). Formé à l’analyse rhétorique ancienne et bon connaisseur de l’histoire de la spiritualité, il est l’auteur de plusieurs commentaires bibliques et d’ouvrages de spiritualité, composés en néerlandais et en français, et traduits en italien, hongrois, polonais, angloaméricain et espagnol. |
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