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L'audiolivre
du 500° anniversaire de la naissance de la grande Thérèse
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le texte «Qu’il est admirable de songer que Celui dont la grandeur emplirait mille mondes et beaucoup plus, s’enferme ainsi en nous qui sommes une si petite chose !» Thérèse d’Avila Ce “livre vivant” est un des premiers de la Sainte. Il n’a pas reçu de titre comme tel, en effet, les bibliothécaires de l’Escorial lui en donnèrent un qui nous a été transmis jusqu’à ce jour. De toutes ses oeuvres, la Vida est la plus longue et Sainte Thérèse se présente à nous comme écrivain. Il s’agit d’un écrit profond, saisissant, d’une révélation authentique de son âme, au point qu’elle-même l’appelle ainsi : mon âme (Lettre à Luisa de la Cerda, 23 juin 1568, 3 ; V 16, 6 ; V épilogue, 4). Sainte Thérèse a fait dans ce livre un effort systématique – le premier dans l’histoire de la pensée et de la littérature – pour déverser en ces pages la totalité de sa personne, en sorte que les critiques littéraires le considèrent comme le livre le plus personnel de toute la littérature espagnole. Sainte Thérèse ne prétend pas seulement écrire une autobiographie, mais aussi raconter sa vie au lecteur comme une histoire de salut, comme un espace de rencontre avec Dieu. La Sainte nous raconte la manière dont Dieu a pris l’initiative dans sa vie, en l’attendant (V, prologue) et en la transformant patiemment. Ainsi, le Livre de la Vida relate l’intervention de Dieu dans la vie de cette femme qu’est Thérèse de Jésus, et invite le lecteur à donner l’occasion à Dieu de diriger sa propre vie. Bien qu’écrite en diverses périodes (1562- 1565), il s’agit d’une oeuvre très pensée, avec une structure bien définie, alternant la narration de faits biographiques et l’exposé de caractère doctrinal. Ce rythme entre le narratif et le didactique est une caractéristique très particulière de l’écrivain et un trait commun de tous ses écrits. Narratrice exceptionnelle, elle ne se limite pas à transmettre une chronique, mais portée par une ardeur communicative, elle préfère guider spirituellement, faisant de la narration biographique une rampe de lancement pour l’enseignement doctrinal, cherchant que l’on accueille plus ses paroles que les réponses qui en découlent." L'auteur Thérèse de Jésus Teresa de Cepeda y Alumada (1515 - 1582), fille d'un gentilhomme juif d'Avila converti au christianisme, entre à 20 ans au Carmel de sa ville. La règle y est alors pratiquée de façon mitigée. Longtemps, elle s'en satisfait. Mais en 1555, en contemplant le Christ en croix et en lisant les Confessions de Saint Augustin, elle décide de vivre pleinement sa vocation carmélite. A partir de 1557, elle approfondit son chemin mystique qui lui fait contempler l'humanité du Christ. Aidée par ses directeurs spirituels, elle devient familière de l'oraison. La nécessité d'un retour du Carmel à sa règle primitive s'impose alors à elle. Aussi, Thérèse décide de fonder, à Avila même, un nouveau monastère de stricte observance. Le désir de dépouillement des religieuses y est symbolisé par la suppression des chaussures. En 1567, elle persuade un jeune Carme, le futur Saint Jean de la Croix, lui aussi déçu par son ordre, d'engager une même réforme. Les couvents de Carmes et Carmélites Déchaux (sans chaussures) se multiplient. Malgré des oppositions, la réforme rencontre un grand succès. Cette intense activité de fondations va de pair avec la vie spirituelle la plus intériorisée. On en trouve l'expression dans ses oeuvres écrites, conçues comme une pédagogie de la prière et de la vie chrétienne, et figurant parmi des chefs d'oeuvres de la langue castillane. Les plus connues sont Le Livre de ma vie (autobiographie), Le chemin de la perfection, et surtout Le Château intérieur. Elle est la première femme à recevoir le titre de Docteur de l'Église en 1970. la lectrice Emmanuelle Lafferrière-Hamel étudiante aux Beaux-Arts, est remarquée par un producteur suisse (TVP productions) pour ses qualités de voix. Sous sa direction, elle enregistre les voix-off de reportages et doublages de documentaires. Sur les conseils et encouragements de son père , le comédien Pierre Hamel (des compagnies "Marie Bell", puis "Jean Louis Barrault et Madeleine Renaud"), elle passe ponctuellement aux micros de plusieurs radios libres. Persévérant dans cette discipline, elle donne des lectures publiques de contes et de romans dans les cadres scolaire et associatif , et dans diverses manifestations artistiques. |
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