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Numéro 4 de la collection La Manne des Pères
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Le texte Ce commentaire du Notre Père, par Cyprien, « m'a beaucoup aidé à mieux comprendre et à mieux réciter la prière du Seigneur », a dit Benoît XVI, rejoignant par-dessus les siècles Hilaire de Poitiers, Augustin d’Hippone et beaucoup d’autres évêques qui ont admiré et utilisé ce commentaire du Notre Père qui nourrira aussi notre foi. L'auteur Thascius Cyprianus (Cyprien) naît au début du IIIe siècle, sans doute à Carthage, la ville la plus importante de l’Afrique du Nord. Sa famille n’est pas chrétienne et c’est seulement quand il a environ 35 ans qu’il est baptisé. Peu de temps après, le peuple de Carthage le choisit comme évêque. L’époque est particulièrement difficile ; l’empereur romain Dèce a déclenché la première des grandes persécutions s’étendant à tout l’empire. À l’intérieur de l’Église aussi, l’unité est menacée (rivalités, divisions sur des questions de foi). Cyprien met toute son énergie à chercher la réconciliation, dans la vérité et la charité. L’unité est le but qu’il ne cesse de montrer. Alors qu’il est obligé, pendant un temps, de vivre dans la clandestinité, il continue de diriger l’Église de Carthage. Le commentaire du Notre Père date de cette époque. On y retrouve les thèmes chers à Cyprien, en particulier celui de l’unité : la discorde et l’inimitié empêchent la prière. Nous disons Notre Père parce que nous sommes un peuple uni. Cyprien ira jusqu’au bout de son attachement au Christ. Il est arrêté et condamné à mort. De ses lèvres jaillirent les mots que nous prononçons lorsque s’achève l’Eucharistie : « Rendons grâce à Dieu ». Il fut décapité, le lendemain, le 14 septembre 258. |
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