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«
bonne nouvelle… de joie »
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texte À quoi peut bien « servir » une religieuse cloîtrée? Soeur Marie- Rose donne à cette question une réponse forte et convaincante, qui éclate comme un rayon de lumière et un vrai cri de joie, dans notre monde gris du matérialisme et de l’utilitarisme. Son histoire, datant d’à peine quelques années, est, en fait intemporelle, comme celle de ces femmes de l’Évangile, auxquelles elle entend être assimilée: la Samaritaine, la femme adultère, Marie-Madeleine. Comme elles, Dieu vient la chercher au coeur d’expériences malheureuses difficiles, suivies, dans son cas, d’épreuves particulièrement douloureuses. Après 18 années de présence dans un monastère, une grâce soudaine, où Dieu se révèle dans toute sa transcendance et son Amour, vient l’envahir, la poussant à écrire le film de sa vie, l’histoire de sa conversion, afin de témoigner de la miséricorde infinie de Dieu. Et ses écrits débouchent sur une explosion de Joie: joie de vivre, d’aimer, de croire, d’enfanter, chaque jour autour d’elle, dans son monastère, mais aussi dans le monde, Celui qu’elle appelle son Époux, qui donne sens à sa vie, le Christ qu’elle rend présent, au point de faire percevoir ce que peut être la vraie vie, celle qui ouvre sur la vision béatifique, la Vie éternelle. Ces paroles d’une moniale peuvent se lire tout à la fois comme le témoignage exceptionnel d’une femme d’aujourd’hui, avec ses souffrances et ses bonheurs, et comme une page d’évangile, avec le sens profond à donner au mot : « bonne nouvelle… de joie ». L'auteur Soeur Marie-Rose, après une jeunesse nourrie de l’amour d’une admirable maman, mais chargée de lourdes épreuves, passe 25 années dans le monastère des Dominicaines cloîtrées de Lourdes, dont les trois dernières comme Prieure. Elle a rejoint ensuite l’Abbaye de Chambarand, dans l’Isère, pour partager sa vie consacrée à Dieu, avec les Cisterciennes. |
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