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Pour celui qui n’a pas la foi, Pascal propose de s’abêtir
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Le
texte Cet essai a pour objectif de préciser le
sens du verbe « abêtir » dans les Pensées de Blaise Pascal. Le sort
ayant
voulu que ce que d'aucuns ont nommé l’Apologie de la religion
chrétienne mais plus volontiers appelé Les Pensées, demeure à
jamais inachevée, le philosophe a emporté un secret épineux dans sa
tombe : Qu’a-t-il
bien pu vouloir signifier en écrivant que le
remède à l’incroyance – répéter les gestes et les paroles liés au culte
chrétien – abêtit ? Nous montrons que s’abêtir signifie
d’abord devenir bête, et ensuite que ce changement d’état entretient
des liens étroits avec le « discours de la Machine » et la
notion d’« Automate ». Notre analyse permet d’inférer que s’abêtir
renvoie à la préparation des habitudes humaines en vue de la
foi. Le vocabulaire de la Machine/Automate/bête est susceptible
d’éclaircir trois dimensions de cette préparation à la croyance en
Dieu : l’acquisition d’habitudes corporelles et intellectuelles qui
conduisent à la foi ; le renforcement de la vertu d’humilité contre
l’orgueil hérité du péché originel et qui fait obstacle à la croyance ;
l’obtention passive d’une panoplie de connaissances tirées
des Écritures et de l’histoire, nécessaires à une bonne entente des
preuves de la vérité du christianisme L' auteur Robert Tirvaudey est docteur en philosophie. Il est l’auteur de nombreux ouvrages littéraires (roman, nouvelles, poésie) et d’essais philosophiques |
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