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Une vaste synthèse de la pensée de Teilhard
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Le texte De l'été
1928 jusqu'à la mort du grand chercheur et penseur, à Pâques 1955, Mgr de Solages est resté constamment en
rapports avec Teilhard de Chardin. À une
époque où c'était moins facile que maintenant,
il n'a cessé d'expliciter la pensée
teilhardienne et d'en mettre en lumière la
portée. Cela le qualifie pour évoquer
aujourd'hui les conditions dans lesquelles
a grandi cette oeuvre, pour dégager les
aspects majeurs de cette synthèse philosophique,
pour entreprendre enfin une
fraternelle réflexion critique qui prolonge les
dialogues de naguère.
L' auteur Le problème central, à la solution duquel Teilhard consacra sa vie — la relation de l'Univers de la Science avec le Dieu de la Révélation — se trouve ici exposé et délimité. La puissance dialectique conçue pour y répondre est ensuite déployée : l'évolutionnisme spiritualiste, la Noosphère, le point Oméga, les conséquences morales enfin qui découlent de ces perspectives nouvelles. L'auteur montre l'apport de Teilhard au spiritualisme, cernant avec soin certaines relations délicates : le Tout et les personnes, la matière et l'esprit, la nature et le surnaturel, les vues teilhardiennes sur la création, le péché originel, la rédemption sans omettre les réserves théologiques. L'étude s'achève sur le christianisme du Père Teilhard : sa foi, sa christologie, son souci apologétique. Quant aux sources nouvelles utilisées, il faut signaler, outre les souvenirs et parfois les lettres personnelles, tout le journal tenu par le Père de 1915 à 1925, témoin très significatif de l'élaboration du teilhardisme. Mgr Bruno de Solages (1895-1983) a été, à partir de 1932, recteur de l'Institut catholique de Toulouse. Ancien élève de celui de Paris, du Séminaire de Saint-Sépulcre et de l'École biblique de Jérusalem, il était docteur en théologie, docteur en droit canonique et docteur honoris causa de l'Université de Montréal. Par son action parmi les catholiques sociaux, au Conseil supérieur de l'Éducation nationale, ou devant l'Occupation, puis en déportation, ses rapports d'amitié avec de nombreux savants et philosophes, par toute une vie de pensée, de recherche et d'action, il n'a cessé d'affronter les grandes questions de notre temps. |
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