Des coffrets de qualité disponibles en toutes librairies






Livret de présentation de l'audiolivre >>>>

LE SUBLIME DANS LA LITTÉRATURE MYSTIQUE ESPAGNOLE



 La littérature mystique en sa langue d’origine, ici l’Espagnol,  nous invite à un abandon au vitalisme intrinsèque de la langue, dans une sonorité épousée charnellement dans le ravissement d’un vol de l’esprit. Un langage mystique de chair, porté par la syntaxe propre de la langue espagnole ; invitation à la vie dans l’offrande de la personne à ce oui - amen -; suprême liberté d’une intelligence divine dans la grammaticae d’une langue dans laquelle, le sujet identifié par une voyelle finale du verbe vient à le servir en tant que le verbe est premier révélant le sujet à sa capacité d’accueil de l’action divine… . Le divin sceau de la parole des auteurs mystiques est …ascension dans la descente …oxymore du langage mystique…qui plus qu’un instrument linguistique est la semence du témoignage des Fols en Christ : être là dans la supplique… pas sans toi Dieu ! Pas sans toi ! Expression du désir absolu, le langage mystique répond à la question de Dieu à Adam, où es-tu ? La parole mystique en écho, résonne de la réponse « en dieu »… justifiée en lui.

Une lecture organique du fond et de la forme s’impose.

Le sujet espagnol en surimpression accompagne l’oxymore de la montée dans la descente en soi jusqu’au tréfonds, par une désappropriation de soi, dépossession de soi, signifiée par une simple voyelle ajustée à la fin du verbe dans la grandeur de son service bien que dernière accolée au verbe étant premier et au commencement, pour lequel le fils sera fils dans la descente du soi. » Muero porque no muero », mourir à soi- même pour être, dans une ascension en gloire. Le vivre dans la volition du mourir à soi-même…-.pur divin amour dans sa grammaire érotique mystique, ennoblissement de l’âme …livrée au souffle de la divinité dans une intériorité muette telle la création d’une caresse -, pénètre le sublime alphabétique d’une voyelle mystique, le o du « Muero porque no muero ».


Marie Carmen Giralt
* Réf :Pas sans toi, Nicht Ohne  HEIDEGGER