UN MOINE DANS LES TRANCHÉES
Réf.: SLPl236François Josaphat Moreau - Moine de Saint-Martin de Ligugé
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Suite au décret du 1er août 1914 relatif à la mobilisation générale, de nombreux religieux contraints à l’exil par la loi du 1er juillet 1901 reviennent de l’étranger pour défendre leur patrie. Vingt-six moines de la communauté de Saint-Martin de Ligugé réfugiée à Chevetogne en Belgique sont mobilisés. L’un d’entre eux – dom Josaphat Moreau – arrive à Tours le 4 août 1914. Il est incorporé au 66e régiment d’infanterie comme soldat de deuxième classe, avant d’assurer les fonctions d’aumônier militaire et de brancardier. Ce n’est que le 4 novembre 1923 qu’il retrouvera sa communauté monastique revenue d’exil à Ligugé.
Les lettres que le père Moreau adressa à sa mère entre le 30 juillet 1914 et le 17 août 1919 constituent un témoignage archivistique précieux, tant sur les conditions de vie journalière au front, que sur le déroulement de la guerre elle-même avec ses moments d’horreur, de lassitude et de découragement. Elles informent égale- ment sur le statut et le ministère des aumôniers militaires qui œuvrèrent au service de tous les hommes mobilisés pour la défense de la nation, au péril même de leur vie.
Toujours là où les soldats souffraient dans leur chair et désespéraient parfois dans leur âme, prodiguant secours et consolation au cœur même du danger, le père Moreau n’aura jamais ménagé sa peine au service de ses frères d’armes.
Les lettres que le père Moreau adressa à sa mère entre le 30 juillet 1914 et le 17 août 1919 constituent un témoignage archivistique précieux, tant sur les conditions de vie journalière au front, que sur le déroulement de la guerre elle-même avec ses moments d’horreur, de lassitude et de découragement. Elles informent égale- ment sur le statut et le ministère des aumôniers militaires qui œuvrèrent au service de tous les hommes mobilisés pour la défense de la nation, au péril même de leur vie.
Toujours là où les soldats souffraient dans leur chair et désespéraient parfois dans leur âme, prodiguant secours et consolation au cœur même du danger, le père Moreau n’aura jamais ménagé sa peine au service de ses frères d’armes.