SAINT FRANÇOIS DE PAULE 1416-1507 6-Un thaumaturge apôtre de la charité fondateur de l'Ordre des Minimes
Réf.: SLPl714Michel Laurencin
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En mai 1483, peu de semaines avant sa mort, le vieux roi Louis XI appelle à ses côtés l’ermite François
de Paule venu de Paola en Calabre dont la réputation de thaumaturge a dépassé les frontières du royaume de
Naples. Son austérité de vie, son idéal de pauvreté et de charité, sa pratique de la méditation que consigneront les
contemporains lors des procès de canonisation, interrogent et séduisent. Cette recherche d’une nouvelle spiritualité
s’exprime à travers la fondation d’un nouvel Ordre religieux, celui des Minimes, dont le Règle est approuvée en
1493, largement inspirée par l’idéal franciscain de saint François d’Assise. L’ermite devenu désormais cénobite y
ajoutera la pratique du jeûne de Carême tout au long de l’année. En cela, François de Paule reste l’un des plus
grands réformateurs des Ordres religieux, dans le sens d’une austérité plus marquée et participe à ce qu’on appelle
la Pré-réforme catholique. Peu d’années après sa mort en 1507 en son couvent fondé près de Tours, François de
Paule est canonisé en 1519.
Il inspira, par sa modernité, un mouvement spirituel faisant une place essentielle à l’oraison, à la pauvreté et à la charité. Au cours des siècles, la France et l’Europe se couvrent de couvents de Minimes. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, l’Ordre des Minimes compta parmi ses membres d’illustres scientifiques dont Mersenne, ami de Pascal et Maignan et le premier évangélisateur de l’Amérique participant au second voyage de Christophe Colomb.
Trop peu connue en France, l’histoire de saint François de Paule et de l’Ordre des Minimes, son extension en France et en Europe, ne méritaient pas seulement une réécriture. Il s’agissait, en revenant aux sources, en puissant dans les études et travaux de chercheurs italiens difficilement accessibles, d’exercer un esprit critique et d’analyse sur les ouvrages par trop hagiographiques et d’analyser avant tout les faits par rapport à leur contexte.
Il inspira, par sa modernité, un mouvement spirituel faisant une place essentielle à l’oraison, à la pauvreté et à la charité. Au cours des siècles, la France et l’Europe se couvrent de couvents de Minimes. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, l’Ordre des Minimes compta parmi ses membres d’illustres scientifiques dont Mersenne, ami de Pascal et Maignan et le premier évangélisateur de l’Amérique participant au second voyage de Christophe Colomb.
Trop peu connue en France, l’histoire de saint François de Paule et de l’Ordre des Minimes, son extension en France et en Europe, ne méritaient pas seulement une réécriture. Il s’agissait, en revenant aux sources, en puissant dans les études et travaux de chercheurs italiens difficilement accessibles, d’exercer un esprit critique et d’analyse sur les ouvrages par trop hagiographiques et d’analyser avant tout les faits par rapport à leur contexte.