PAUL DE TARSE - Je vis mais ce n'est plus moi qui vis, c'est le Christ qui vit en moi (tome1)
Rif.: SLPl579Père Benoît Standaert
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Le premier volume présente tout d’abord, dans l’introduction, l’enjeu de ce commentaire de tout le corpus des quatorze
lettres pauliniennes. Celles-ci
forment ensemble un tout organique, réalisé par une équipe ou deux de rédacteurs-éditeurs.
Une
partie, la plus grande, est faite de lettres authentiques. Au moins sept peuvent être identifiées comme telles (Romains, 1 et 2
Corinthiens, Galates, Philippiens, 1 Thessaloniciens, Philémon). Toutefois mêmes ces lettres authentiques ont subi un travail
d’édition. Les éditeurs ont fait des choix, parfois écarté des lettres entières, parfois introduit un fragment provenant d’une autre
lettre ou même d’un auteur différent de Paul. Après les lettres authentiques, voilà que certains disciples de Paul ont estimé utile
et nécessaire d’imiter l’apôtre et de poursuivre un enseignement qui se réclame de lui, même après sa mort. On laisse Paul ainsi
préciser la manière de faire dans des contextes nouveaux, postérieurs à la toute première génération. C’est ainsi que sont nées
notamment les trois lettres dites Pastorales (Tite, 1 et 2 Timothée). Même Éphésiens suppose une réflexion originale par rapport
au Paul de l’histoire sur l’Église comme corps du Christ dans le cosmos. Tout s’est fait en moins de trois générations car à Rome,
vers l’an 95, un auteur comme Clément de Rome, en rédigeant sa première Lettre aux Corinthiens, est témoin de l’existence de
l’entièreté du corpus paulinien.
On aborde ensuite cinq lettres qui forment les premières lettres écrites par l’apôtre pour des communautés en Macédoine, en Galatie et en Achaïe, c’est-à-dire la Grèce. L’apôtre ne se contentait pas de fonder des communautés, il les visitait personnellement ou par le biais d’émissaires réguliers, et il envoyait des lettres qui complétaient le premier enseignement. Plus d’une fois il tenait à armer ses communautés par des documents de poids qu’ils pouvaient donner à entendre à ceux qui de l’extérieur venaient jeter le trouble avec des doctrines éloignées de l’Évangile reçu lors de la fondation. Paul s’adapte à chaque contexte et donne à réfléchir pour tout choix de vie individuel et communautaire.
On aborde ensuite cinq lettres qui forment les premières lettres écrites par l’apôtre pour des communautés en Macédoine, en Galatie et en Achaïe, c’est-à-dire la Grèce. L’apôtre ne se contentait pas de fonder des communautés, il les visitait personnellement ou par le biais d’émissaires réguliers, et il envoyait des lettres qui complétaient le premier enseignement. Plus d’une fois il tenait à armer ses communautés par des documents de poids qu’ils pouvaient donner à entendre à ceux qui de l’extérieur venaient jeter le trouble avec des doctrines éloignées de l’Évangile reçu lors de la fondation. Paul s’adapte à chaque contexte et donne à réfléchir pour tout choix de vie individuel et communautaire.