PAUL DE TARSE - Jésus-Christ est le même hier et aujourd'hui, Il le sera à jamais (tome3)
Réf.: SLPl581Père Benoît Standaert
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Les éditeurs qui se trouvaient devant un recueil de dix lettres de Paul, bouclé grâce à la belle porte de sortie, à savoir Éphésiens, ont cherché à intégrer encore trois autres lettres, nées quelque peu plus tardivement. Elles étaient fictivement adressées à deux des meilleurs collaborateurs de l’apôtre : Timothée et Tite. Elles cherchaient à répondre à de nouvelles questions posées par des contextes sociaux et culturels nouveaux. La voix est de Paul mais la main rédactionnelle des trois épîtres diffère de celle de l’apôtre de Tarse. On a appelé cette littérature : « Paul après Paul » (Yann Redalié).
Nous voilà en face d’un ensemble de treize lettres. 7 et 10 ou 12 sont des chiffres heureux, mais 13… ? Qu’a-t-on fait, selon toute vraisemblance ? On a édité sous le nom de Paul un ensemble d’homélies qu’on a regroupées en une grande construction nouvelle, et l’éditeur a cherché a imiter ici et là, et notamment en finale, la manières épistolaires de faire de l’apôtre. L’homélie prend vers la fin du texte toutes les allures d’une exhortation paulinienne, et sa manière à lui de prendre congé de ses destinataires. Ainsi se boucle un corpus remarquable de quatorze lettres pauliniennes qui recevront peu après le corpus des sept lettres dites « Catholiques » : Jacques ; 1 et 2 Pierre ; 1, 2 et 3 Jean et Jude. C’est sans doute à Rome que ce travail éditorial s’est fait, encore avant la fin du premier siècle. Historiquement, le noyau le plus ancien du Nouveau Testament, avant même l’existence du corpus des quatre évangiles, est ce remarquable corpus d’écrits pauliniens. Chronologiquement les écrits authentiques de Paul ont pris forme déjà à peine vingt ans après la mort de Jésus, vers l’an 50-51. Le premier évangile, celui selon Marc, suppose la destruction du Temple et date d’un quart de siècle plus tard.
Nous voilà en face d’un ensemble de treize lettres. 7 et 10 ou 12 sont des chiffres heureux, mais 13… ? Qu’a-t-on fait, selon toute vraisemblance ? On a édité sous le nom de Paul un ensemble d’homélies qu’on a regroupées en une grande construction nouvelle, et l’éditeur a cherché a imiter ici et là, et notamment en finale, la manières épistolaires de faire de l’apôtre. L’homélie prend vers la fin du texte toutes les allures d’une exhortation paulinienne, et sa manière à lui de prendre congé de ses destinataires. Ainsi se boucle un corpus remarquable de quatorze lettres pauliniennes qui recevront peu après le corpus des sept lettres dites « Catholiques » : Jacques ; 1 et 2 Pierre ; 1, 2 et 3 Jean et Jude. C’est sans doute à Rome que ce travail éditorial s’est fait, encore avant la fin du premier siècle. Historiquement, le noyau le plus ancien du Nouveau Testament, avant même l’existence du corpus des quatre évangiles, est ce remarquable corpus d’écrits pauliniens. Chronologiquement les écrits authentiques de Paul ont pris forme déjà à peine vingt ans après la mort de Jésus, vers l’an 50-51. Le premier évangile, celui selon Marc, suppose la destruction du Temple et date d’un quart de siècle plus tard.