Aller au contenu

L'INTÉGRALE DE L'HÉRITAGE MONASTIQUE

Réf.: SLPl545

Christophe Vuillaume osb

Disponibilité: Disponible Hors stock
Prix promo 45,60 € Prix normal 57,00 €

Tome 1 :

Saint Pierre Damien, originaire de Ravenne, ermite et cardinal (1007-1072), reste peu connu, y compris dans le monde monastique. Il est vrai qu’en dépit des ouvrages de Dom Jean Leclercq, du P. Louis-Albert Lassus ou de M. André Cantin, la plupart de ses écrits n’ont pas été traduits en français. Circule aussi la regrettable caricature d’un ermite extrêmement austère, inconditionnel du jeûne et du silence. En réalité, ce moine fut très vite associé à la réforme entreprise par le pape Grégoire VI et ses successeurs, dont il devint le conseiller et s’attaqua dans ce cadre à deux plaies qui ruinaient alors l’Église : la simonie (ce trafic des biens spirituels, de charges ou de biens ecclésiastiques) et les écarts de conduite d’une part du clergé. Mais en réalité, dès lors qu’il entre directement en lien avec lui, le lecteur s’aperçoit qu’au-delà de ces traits un peu forcés qu’a retenus la mémoire collective, la personnalité de Pierre Damien est d’une attachante richesse, un homme de passion qui a appris à chercher l’Absolu dans la patience et la lutte quotidienne. C’est ainsi qu’il est entré dans le mystère de la croix du Christ. Cet homme qui voulait se cacher dans un désert de l’Ombrie, devait accomplir une des vocations les plus exceptionnelles de l’Église médiévale en devenant cardinal légat, l’un des personnages les plus influents du XIe siècle chrétien. Ce volume et les suivants voudraient s’en tenir à l’héritage monastique de saint Pierre Damien, en particulier ses lettres et opuscules adressés à des communautés ou à des moines et ermites. Ce premier volume présente deux grands textes : La perfection de la vie monastique et la Règle érémitique (ou Lettre à Frère Étienne), suivis de quelques lettres et documents qui accompagnent le récit, composé par son compagnon de route, de son voyage en France en 1063.


Tome 2 :
Résolu à présenter au lecteur l’héritage monastique de saint Pierre Damien, nous ne pouvions nous contenter d’un premier volume, encore trop partiel. Ce deuxième tome est plus spécialement consacré à la vie érémitique, mais, paradoxalement, c’est une admirable vision de l’Église dans sa dimension réelle, plus que visible, que nous propose ici le cardinal-ermite. Dans son célèbre Dominus vobiscum , il nous introduit, en effet, au cœur du mystère que constitue la Communion des saints. En pleine expérience de confinement dû à la pandémie qui nous frappe, le lecteur tirera profit de l’horizon sans limites qui s’ouvre ainsi devant lui. Dans les deux autres opuscules que nous présentons : Cherchez d’abord le Royaume de Dieu (Du mépris de ce siècle) et la lettre à l’ermite Teuzon, c’est un vibrant appel à la vérité que nous lance Pierre Damien, avec toute la puissance d’une parole qu’il a su mettre au service de l’Église. Là encore, à l’heure du « virtuel » où l’on peut s’interroger sur ce qu’est la « réalité », on se tromperait donc en croyant que ces textes médiévaux ne concernent que moines et ermites, dans leur vocation singulière. Chacun, quel que soit son état de vie et sa condition, s’il sait écouter son cœur où parle l’Esprit, pourra recevoir ici une part de son propre héritage, puisqu’il est celui de l’Église de toujours.


Tome 3 :
Suite aux deux volumes déjà publiés sur l’Héritage monastique de saint Pierre Damien, ce troisième et dernier tome apporte une touche plus personnelle au tableau. Il s’agit d’abord d’une quarantaine de lettres adressées à des communautés monastiques, telles que Cluny ou le Mont-Cassin, mais surtout à leurs abbés. Plus que dans d’autres écrits, ces lettres nous révèlent la vraie personnalité du cardinal-ermite, puisqu’en dehors de tout propos polémique ou réformateur, il peut s’y montrer pleinement lui-même. C’est d’autant plus vrai que tel ou tel de ces abbés est devenu un ami personnel, comme Dom Didier, l’Abbé du Mont-Cassin, lui-même élevé au cardinalat. Ces épîtres sont suivies de la Vie de saint Odilon (962-1049), le cinquième Abbé de Cluny, charge qu’il gardera pendant cinquante ans. Plus qu’une simple biographie, Pierre Damien a voulu faire de cet essai une occasion de souligner le rôle du grand Abbé dans l’évolution de son ordre et de la liturgie de l’Église, puisqu’on lui doit, par exemple, la commémoration de tous les fidèles défunts, le 2 novembre.