JEUX DE MOIRES, MIROIR DU MOI Métaphores et humour dans les lettres de Freud
Ref.: SLPl711Marie-France Lamoine
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L’art épistolaire est pour Freud un espace de liberté où il s’affranchit de la rigueur, de la discipline, de l’exigence de ses
travaux et où il peut s’amuser avec les mots, trouver ceux qui conviennent à chacun de ses correspondants.
C’est aussi un espace transitionnel qui le met à distance de ses découvertes et lui permet de rompre avec la solitude du chercheur. Sa correspondance n’est pas marginale ; elle poursuit l’œuvre, la regarde ; elle est un miroir, réflexion de lui-même. Freud a un style, il le sait, et le soigne.
Outre le témoignage d’une imagination fertile, c’est le travail de l’humour, qui fait miroiter le quotidien banal, ou le futur prétendant à la médecine, sous des couleurs plus alléchantes ; de cet humour, il ne s’en départira jamais ; et à deux reprises, il s’en fera le théoricien.
Le second charme de cette correspondance, c’est l’usage créatif de la métaphore.
C’est aussi un espace transitionnel qui le met à distance de ses découvertes et lui permet de rompre avec la solitude du chercheur. Sa correspondance n’est pas marginale ; elle poursuit l’œuvre, la regarde ; elle est un miroir, réflexion de lui-même. Freud a un style, il le sait, et le soigne.
Outre le témoignage d’une imagination fertile, c’est le travail de l’humour, qui fait miroiter le quotidien banal, ou le futur prétendant à la médecine, sous des couleurs plus alléchantes ; de cet humour, il ne s’en départira jamais ; et à deux reprises, il s’en fera le théoricien.
Le second charme de cette correspondance, c’est l’usage créatif de la métaphore.