ENTRER EN RELIGION AU XVIIe ET XVIIIe SIÈCLES
Ref.: SLPl783Marie-Claude Champenier-Guillerand
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Après la Réforme Catholique, de nombreuses congrégations féminines s’installent dans le diocèse d’Angers, où sont
les anciennes abbayes du Ronceray, de Nioiseau, du Perray-aux-Nonnains.
À la fin de l’Ancien Régime, des communautés
informelles apparaissent pour soigner les malades et instruire les petites filles pauvres.
Les supérieures des communautés exigent d’excellents sujets en privilégiant la qualité des recrues au nombre. Il faut avoir la vocation, donc être appelée par Dieu, choisir librement sa réponse, être irréprochable pour entrer en religion. Le manque de dot ne doit pas faire obstacle. La future religieuse renonce au monde.
Une fois acceptée la jeune fille est soumise à un temps d’épreuve plus ou moins long, au postulat, puis au noviciat, après la prise d’Habit. Durant ces mois, elle est formée à devenir une parfaite religieuse. Les exigences sont austères. Au jour de sa Profession elle prononce un ou plusieurs vœux, voire des promesses l’engageant à vivre, dans la fraternité de ses sœurs, coupée du monde, appartenant à Dieu seul pour sa plus grande gloire.
Les supérieures des communautés exigent d’excellents sujets en privilégiant la qualité des recrues au nombre. Il faut avoir la vocation, donc être appelée par Dieu, choisir librement sa réponse, être irréprochable pour entrer en religion. Le manque de dot ne doit pas faire obstacle. La future religieuse renonce au monde.
Une fois acceptée la jeune fille est soumise à un temps d’épreuve plus ou moins long, au postulat, puis au noviciat, après la prise d’Habit. Durant ces mois, elle est formée à devenir une parfaite religieuse. Les exigences sont austères. Au jour de sa Profession elle prononce un ou plusieurs vœux, voire des promesses l’engageant à vivre, dans la fraternité de ses sœurs, coupée du monde, appartenant à Dieu seul pour sa plus grande gloire.