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PHILOSOPHIE CORONAVIRUS ET CONFINEMENT

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Dans cet essai, il est question d’une approche strictement philosophique du Covid19 et du confinement. Ce faisant, pour chaque attitude, on remontera à une source philosophique.
Les corona-sceptiques sont pris dans un cercle vicieux à la manière des Sceptiques : la recherche de la vérité est un impératif mais la vérité absolue est introuvable, d’où le pyrronisme et le doute sceptique. Le masque est-il efficace, les barrières de protection sont-elles suffisantes, les vaccins proposés sont-ils adaptés ? Faut-il faire confiance aux consignes de l’État ? Voilà leur souci.
Les non-sceptiques se subdivisent en deux catégories. Nous avons ce que l’on pourrait appeler les « néo-stoïciens », qui consciemment ou inconsciemment, volontairement ou involontairement relèvent du Stoïcisme ancien qui se rangent sous la maxime stoïcienne : « Sustine et abstine » (Supporte et abstiens-toi). Et ceux que l’on peut qualifier de « néo-épicuriens » pour lesquels la période du Covid19 se plie à l’injonction épicurienne : « Le plaisir est le commencement et la fin de la vie humaine » (Épicure, Lettre à Ménécée) et pour qui le bonheur est fait de petites joies (boire un café, prendre l’apéritif par écrans interposés, etc.)
Durant le confinement on a longtemps fait référence à la formule pascalienne selon laquelle « Tout le malheur des hommes vient d’une seule chose, qui est de ne savoir pas demeurer en repos dans une chambre », mais ce « repos » n’est pas la paresse joyeuse ; il est ennui et angoisse de se retrouver face à soi-même.