LE BONHEUR SELON THOMAS D'AQUIN
Ref.: SLPl521Robert Tirvaudey
Disponibilidad:
En stock
Fuera de stock
Precio especial: 20,00 €
Precio normal: 20,00 €
Rare sont ceux qui ont consacré plus
d’un paragraphe sur la question
cruciale du bonheur chez saint
Thomas. Pourtant cet axe de
réflexion est centrale puisque
théologie comme philosophie ont
pour unique visée le sens d’une vie
heureuse. C’est cette lacune que
nous entendons combler.
Qu’est ce que le bonheur pour le docteur angélique ? Il l’aborde d’abord par une voie apophatique (négative) puisque le bonheur ne réside pas dans les biens tels que la vertu, la gloire, la richesse, le pouvoir, les biens de l’âme, la volupté. Il n’est pas la joie augustinienne, pas davantage n’est-il dans le plaisir. De même qu’il avait corrigé, enrichi Aristote, l’Aquinate accepterait aujourd’hui d’être amendé, amélioré en vue d’une meilleure expression de toute la richesse de l’être dans une saisie intellectuelle plus large, plus hardie encore que la sienne, de toute la vérité.
L’homme ne s’adonne à la philosophie que dans la perspective du bonheur. C’est là un constat que toute philosophie antique s’est donné pour tâche. Par-delà la diversité de ce qu’il faut entendre par bonheur. Toute philosophie s’attache à cette question fondamentale : qu’est réellement le bonheur ? En prenant au sérieux ce que possède d’universel le désir d’être heureux qui ancré dans la nature humaine, le pousse à chercher le bonheur. C’est là pour saint Thomas d’Aquin le but ultime de la philosophie même si le philosopher enferme une angoisse d’être heureux. Et il n’a eu de cesser de vouer son existence à la philosophie, même si son approche du bonheur est de l’ordre théologique qui pose le problème suivant : si la philosophie est manque, manque du désir d’être heureux et si l’homme est frappé dès sa naissance par le péché adamique, comment la philosophie théologique peut-elle nous conduire au bonheur ?
Qu’est ce que le bonheur pour le docteur angélique ? Il l’aborde d’abord par une voie apophatique (négative) puisque le bonheur ne réside pas dans les biens tels que la vertu, la gloire, la richesse, le pouvoir, les biens de l’âme, la volupté. Il n’est pas la joie augustinienne, pas davantage n’est-il dans le plaisir. De même qu’il avait corrigé, enrichi Aristote, l’Aquinate accepterait aujourd’hui d’être amendé, amélioré en vue d’une meilleure expression de toute la richesse de l’être dans une saisie intellectuelle plus large, plus hardie encore que la sienne, de toute la vérité.
L’homme ne s’adonne à la philosophie que dans la perspective du bonheur. C’est là un constat que toute philosophie antique s’est donné pour tâche. Par-delà la diversité de ce qu’il faut entendre par bonheur. Toute philosophie s’attache à cette question fondamentale : qu’est réellement le bonheur ? En prenant au sérieux ce que possède d’universel le désir d’être heureux qui ancré dans la nature humaine, le pousse à chercher le bonheur. C’est là pour saint Thomas d’Aquin le but ultime de la philosophie même si le philosopher enferme une angoisse d’être heureux. Et il n’a eu de cesser de vouer son existence à la philosophie, même si son approche du bonheur est de l’ordre théologique qui pose le problème suivant : si la philosophie est manque, manque du désir d’être heureux et si l’homme est frappé dès sa naissance par le péché adamique, comment la philosophie théologique peut-elle nous conduire au bonheur ?