1001 MERVEILLES DE LA SAGESSE JUIVE
Ref.: SLPl210Hervé-Élie Bokobza
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Il est des travaux que les sages qualifient de sagesse et d’autres qu’ils définissent comme labeur. S’agissant de repérer les perles, enfouies ça et là dans l’océan de la littérature juive, une telle anthologie, du fait de l’absence de commentaires et d’analyses, ne constitue a priori rien d’autre qu’un fastidieux travail.
À ce stade la touche personnelle de l’auteur se situe avant tout dans le choix des aphorismes. Fruit d’années d’études en ce domaine, il ne s’agit pas dans ce travail de repérer des citations arbitraires, mais de proposer un aperçu de lectures, qui m’ont particulièrement marquées, telle une vitrine représentative de la sagesse juive. C’est ainsi qu’on peut y lire un échantillon de tous les domaines de la vie : religieux, philosophique, mystique, scientifique, morale etc.. Se faire ainsi une idée de la vision qu’avaient les maîtres du Talmud sur le monde et la nature, souvent empreinte d’imaginaire et d’humour, dont s’inspirera plus tard la littérature juive, et qu’il serait absurde de toujours prendre au premier degré.
Les proverbes, une fois tombés dans le domaine public, ne définissent rien d’autre qu’une vision du monde et renferment une sagesse, qui n’a rien à envier aux plus belles oeuvres littéraires. C’est pourquoi, à mon avis, pour entendre une citation il faut se mettre avant tout dans une disposition d’écoute, semblable à une note de musique. Apprendre ainsi à l’accueillir, au-delà de la critique, telle une respiration qui se vit de l’intérieur, un air musical qui nous berce et qui alimente notre inconscient. Il ne s’agit pas d’adhésion, mais tout simplement de jouer le jeu d’accepter de se laisser dérouter par ce qui est dit.
Il en est de même des contradictions, pour mieux apprécier la richesse de la pensée juive et ses multiples facettes, une proposition n’implique pas forcément une lecture figée et peut aussi s’inverser : « Les paroles des uns et des autres, disent les sages, sont les paroles du Dieu vivant » (Talmud Erouvin 13, b).
La plupart du temps, une citation se fabrique, aucun auteur ne sait à l’avance qu’une de ses phrases sera séparée d’un texte et deviendra une citation à part entière. Par conséquent, bien que le contexte soit important pour mieux apprécier l’intention de l’auteur, ce qui est exigé ici c’est, au contraire, d’isoler la phrase de sorte qu’elle puisse constituer à elle seule une idée indépendante. Parfois plusieurs citations les unes à côté des autres forment un tout cohérent.
Souhaitons que ces mille et une merveilles donnent aux lecteurs l’envie d’approfondir d’en savoir plus sur ce que constitue la part universelle de la sagesse juive.
À ce stade la touche personnelle de l’auteur se situe avant tout dans le choix des aphorismes. Fruit d’années d’études en ce domaine, il ne s’agit pas dans ce travail de repérer des citations arbitraires, mais de proposer un aperçu de lectures, qui m’ont particulièrement marquées, telle une vitrine représentative de la sagesse juive. C’est ainsi qu’on peut y lire un échantillon de tous les domaines de la vie : religieux, philosophique, mystique, scientifique, morale etc.. Se faire ainsi une idée de la vision qu’avaient les maîtres du Talmud sur le monde et la nature, souvent empreinte d’imaginaire et d’humour, dont s’inspirera plus tard la littérature juive, et qu’il serait absurde de toujours prendre au premier degré.
Les proverbes, une fois tombés dans le domaine public, ne définissent rien d’autre qu’une vision du monde et renferment une sagesse, qui n’a rien à envier aux plus belles oeuvres littéraires. C’est pourquoi, à mon avis, pour entendre une citation il faut se mettre avant tout dans une disposition d’écoute, semblable à une note de musique. Apprendre ainsi à l’accueillir, au-delà de la critique, telle une respiration qui se vit de l’intérieur, un air musical qui nous berce et qui alimente notre inconscient. Il ne s’agit pas d’adhésion, mais tout simplement de jouer le jeu d’accepter de se laisser dérouter par ce qui est dit.
Il en est de même des contradictions, pour mieux apprécier la richesse de la pensée juive et ses multiples facettes, une proposition n’implique pas forcément une lecture figée et peut aussi s’inverser : « Les paroles des uns et des autres, disent les sages, sont les paroles du Dieu vivant » (Talmud Erouvin 13, b).
La plupart du temps, une citation se fabrique, aucun auteur ne sait à l’avance qu’une de ses phrases sera séparée d’un texte et deviendra une citation à part entière. Par conséquent, bien que le contexte soit important pour mieux apprécier l’intention de l’auteur, ce qui est exigé ici c’est, au contraire, d’isoler la phrase de sorte qu’elle puisse constituer à elle seule une idée indépendante. Parfois plusieurs citations les unes à côté des autres forment un tout cohérent.
Souhaitons que ces mille et une merveilles donnent aux lecteurs l’envie d’approfondir d’en savoir plus sur ce que constitue la part universelle de la sagesse juive.