LE PSAUTIER de LIGUGÉ
Réf.: SLPl1Pour prier au rythme de l’Église
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Voici ce qu’en dit le Père Vincent Desprez osb, qui a participé à l’équipe de spécialistes qui pendant vingt ans a travaillé à cette traduction. « Cette traduction des psaumes est le fruit d'un labeur poursuivi de 1968 à 1980 pour les psaumes et de 1981 à 1986 pour les cantiques, et destiné avant tout à procurer à la communauté de Ligugé une traduction utilisable pour l'Office divin, à la fois exempte d'obscurités, écrite en un français simple et coulant, se prêtant bien à la récitation en deux chœurs alternés et par versets de deux ou trois stiques, conformément à l'usage séculaire du monachisme.
Sans être servile, cette traduction se veut fidèle. Sa visée n'est pas directement scientifique, bien que l'on ait cherché à faire oeuvre aussi solide que possible, en s'aidant des meilleurs travaux disponibles sur les psaumes. En principe, nous avons cherché à rendre le texte original hébreu (texte massorétique) sous une forme accessible aux esprits d’aujourd’hui ; mais lorsque des versions anciennes, notamment la Septante, paraissaient témoigner d'un texte hébreu plus proche de l'original, nous en avons souvent tenu compte; nous avons également adopté parfois les corrections modernes qui semblaient judicieuses. L’équipe s’est abstenue d'expliquer ses options par des notes: les spécialistes devineront les leçons suivies, le fidèle appréciera la fluidité et la belle langue.
Ajoutons que nous avons trouvé beaucoup de formules heureuses dans les traductions antérieures et que nous les avons souvent reprises, telles quelles ou plus ou moins modifiées.
Dans les passages obscurs, nous ne nous sommes pas réfugiés dans une formulation ambiguë; nous nous sommes en général clairement exprimés suivant notre option, même quand nous savions que cette option était grevée d'un doute.
Mention particulière doit être faite du problème des gloses : parties de texte considérées comme des additions introduites dans le texte original. Il est difficile – souvent impossible – d'identifier avec certitude ce qui est vraiment une glose; d'autre part les gloses peuvent être des additions anciennes heureuses d'où résulte un texte plus clair et plus riche, digne d'être retenu de préférence au texte primitif ; dans de tels cas, nous avons gardé le texte tel qu'il se présentait. Par contre, quand le texte nous a paru abîmé par des gloses ou par des répétitions maladroites dans un passage en mauvais état, nous avons procédé à un allégement en marquant les suppressions importantes par une ligne de points.
Inversement, si l'on peut dire, nous avons quelquefois introduit des « gloses » explicatives dans notre traduction: la poésie hébraïque s'accommode d'une formulation elliptique qui n'est pas toujours facile à comprendre et qui, transposée en français, nous a semblé parfois inacceptable sans un minimum d'éclaircissement.
Autre liberté que nous avons prise: dans les cas, d'ailleurs assez rares, où des comparaisons étaient étranges et même inintelligibles dans nos conditions culturelles, nous n'avons pas hésité à changer le terme de comparaison.
Sans être servile, cette traduction se veut fidèle. Sa visée n'est pas directement scientifique, bien que l'on ait cherché à faire oeuvre aussi solide que possible, en s'aidant des meilleurs travaux disponibles sur les psaumes. En principe, nous avons cherché à rendre le texte original hébreu (texte massorétique) sous une forme accessible aux esprits d’aujourd’hui ; mais lorsque des versions anciennes, notamment la Septante, paraissaient témoigner d'un texte hébreu plus proche de l'original, nous en avons souvent tenu compte; nous avons également adopté parfois les corrections modernes qui semblaient judicieuses. L’équipe s’est abstenue d'expliquer ses options par des notes: les spécialistes devineront les leçons suivies, le fidèle appréciera la fluidité et la belle langue.
Ajoutons que nous avons trouvé beaucoup de formules heureuses dans les traductions antérieures et que nous les avons souvent reprises, telles quelles ou plus ou moins modifiées.
Dans les passages obscurs, nous ne nous sommes pas réfugiés dans une formulation ambiguë; nous nous sommes en général clairement exprimés suivant notre option, même quand nous savions que cette option était grevée d'un doute.
Mention particulière doit être faite du problème des gloses : parties de texte considérées comme des additions introduites dans le texte original. Il est difficile – souvent impossible – d'identifier avec certitude ce qui est vraiment une glose; d'autre part les gloses peuvent être des additions anciennes heureuses d'où résulte un texte plus clair et plus riche, digne d'être retenu de préférence au texte primitif ; dans de tels cas, nous avons gardé le texte tel qu'il se présentait. Par contre, quand le texte nous a paru abîmé par des gloses ou par des répétitions maladroites dans un passage en mauvais état, nous avons procédé à un allégement en marquant les suppressions importantes par une ligne de points.
Inversement, si l'on peut dire, nous avons quelquefois introduit des « gloses » explicatives dans notre traduction: la poésie hébraïque s'accommode d'une formulation elliptique qui n'est pas toujours facile à comprendre et qui, transposée en français, nous a semblé parfois inacceptable sans un minimum d'éclaircissement.
Autre liberté que nous avons prise: dans les cas, d'ailleurs assez rares, où des comparaisons étaient étranges et même inintelligibles dans nos conditions culturelles, nous n'avons pas hésité à changer le terme de comparaison.