L'INTUITION LYRIQUE
Ref.: SLPl225
Disponibilidad:
En stock
Fuera de stock
Precio especial: 20,00 €
Precio normal: 20,00 €
Parmi tant d’hommes célèbres qui honorèrent
l’antique Université de Salamanque dont le
renom fut immense au Siècle d’Or, se détache
une figure : celle de Fray Luis de León.
À la fois philosophe, philologue, théologien poète
et musicien, Fray Luis de León, qui instruisit et
enthousiasma des générations d’étudiants par
sa parole, ses ouvrages et ses vers, ne se présente-
t-il pas à nous comme un héros de la Légende
dorée, lui qui, par surcroît, alla, durant
plus de quatre années, expier dans les cachots
de l’Inquisition les audaces novatrices de son
verbe et de sa plume ?
N’est-elle pas faite pour séduire les philosophes l’attachante personnalité de cet éminent professeur, qui composa, au fond de sa prison, le puissant traité des Noms du Christ : « chef-d'oeuvre de l’humanisme chrétien » où sont exprimées, avec une rare profondeur, les conceptions les plus complexes de la métaphysique et de la théologie ?
Or, si la critique internationale a, sans nul doute, fouillé très exhaustivement les sources françaises, italiennes, anglaises et allemandes de la pensée de cette extraordinaire période de l’Histoire, en revanche il semble qu’elle ail notablement négligé l’apport espagnol.
Certes, on n’a pas manqué de s’intéresser aux aspects proprement artistiques et littéraires du Siglo de Oro ; nul n’ignore, de nos jours, les richesses de l'humanisme poétique, dramatique et romanesque de l’Espagne d’alors. Mais peu d’érudits ont scruté la pensée espagnole ellemême ; préférant s’attacher aux côtés les plus superficiels de l’esprit castillan ou andalou, on a, en retour, trop oublié le fond doctrinal de l’hispanisme sous la Renaissance et la Contre-Réforme. C’est ainsi qu’on a fort peu lu les philosophes et les théologiens d’outre-Pyrénées, si ce n’est peut-être les casuistes vilipendés, de la façon qu’on sait, par notre grand Pascal. A-t-on même soupçonné leur existence ? Seuls, Cervantès, Louis de Grenade, sainte Thérèse, saint Jean de la Croix et Francisco de Vitoria sont aujourd’hui vraiment connus du public cultivé. Mais aucune étude vraiment scientifique ne s’est portée jusqu’à ces derniers temps sur les grands noms, notamment Fray Luis de Léon, de valeur insigne pourtant et dont la pensée résonne en filigrane très fortement encore dans tous les débats philosophiques et théologiques de toute l’Europe.
N’est-elle pas faite pour séduire les philosophes l’attachante personnalité de cet éminent professeur, qui composa, au fond de sa prison, le puissant traité des Noms du Christ : « chef-d'oeuvre de l’humanisme chrétien » où sont exprimées, avec une rare profondeur, les conceptions les plus complexes de la métaphysique et de la théologie ?
Or, si la critique internationale a, sans nul doute, fouillé très exhaustivement les sources françaises, italiennes, anglaises et allemandes de la pensée de cette extraordinaire période de l’Histoire, en revanche il semble qu’elle ail notablement négligé l’apport espagnol.
Certes, on n’a pas manqué de s’intéresser aux aspects proprement artistiques et littéraires du Siglo de Oro ; nul n’ignore, de nos jours, les richesses de l'humanisme poétique, dramatique et romanesque de l’Espagne d’alors. Mais peu d’érudits ont scruté la pensée espagnole ellemême ; préférant s’attacher aux côtés les plus superficiels de l’esprit castillan ou andalou, on a, en retour, trop oublié le fond doctrinal de l’hispanisme sous la Renaissance et la Contre-Réforme. C’est ainsi qu’on a fort peu lu les philosophes et les théologiens d’outre-Pyrénées, si ce n’est peut-être les casuistes vilipendés, de la façon qu’on sait, par notre grand Pascal. A-t-on même soupçonné leur existence ? Seuls, Cervantès, Louis de Grenade, sainte Thérèse, saint Jean de la Croix et Francisco de Vitoria sont aujourd’hui vraiment connus du public cultivé. Mais aucune étude vraiment scientifique ne s’est portée jusqu’à ces derniers temps sur les grands noms, notamment Fray Luis de Léon, de valeur insigne pourtant et dont la pensée résonne en filigrane très fortement encore dans tous les débats philosophiques et théologiques de toute l’Europe.