ACTES ET HISTOIRE DE L'ABBAYE ANGEVINE DE NYOISEAU
Ref.: SLPl179Jean-Claude Meuret
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L'association des Amis des Archives d'Anjou poursuit sa politique d'édition des recherches historiques propre à l'Anjou. Elle vous propose cette fois de bénéficier de l'édition d'un ouvrage portant sur une abbaye méconnue.
Si Fontevraud fut bien une communauté mixte au départ, très vite, dès la mort de Robert d'Arbrissel, sa réussite en fit une annexe de la plus haute sphère du monde Plantagenêt, qui devint avant tout une puissante abbaye de femmes. Fondée par Salomon, autre ermite très proche de Robert d'Arbrissel, Nyoiseau constitue une expérience beaucoup plus modeste, avec seulement une dizaine de prieurés. Cependant, pendant un siècle, de 1109 au début du XIII e siècle, elle mena une expérience à la fois religieuse et sociétale quasi unique, associant une communauté de femmes menée par l'abbesse, et un groupe de frères, de clercs, d'ermites. Avec Fontevraud, Notre-Dame du Nide de Merle, près de Rennes, et Étival dans la Sarthe, elle s'inscrit dans le cercle très restreint des abbayes expérimentales qui tentèrent de prolonger le mouvement érémitique initié par Robert d'Arbrissel. L'étude de l'abbaye montre aussi sa pleine inscription dans le monde d'alors qui était celui de la seigneurie au sens féodal, domanial, économique et humain. Tous les prieurés ont fait l'objet d'une étude particulière, spécialement ceux des Lochereaux près de Doué-la-Fontaine et de la Lande-aux-Nonaines en Soucelles, et ce depuis le XIIe jusqu'au XVIII e siècle. Occasion d'observer l'évolution du phénomène dans le temps long, d'aborder la question de la place de l'Église au temps de la Réforme grégorienne, l'intégration et la récupération du mouvement érémitique par le pouvoir épiscopal, en particulier par l'évêque Ulger, puis les "désordres" du XVIe siècle, en réalité des évolutions spirituelles et conventuelles liées à la Réforme protestante, et enfin la Contre-Réforme catholique du XVIIe siècle.
Si Fontevraud fut bien une communauté mixte au départ, très vite, dès la mort de Robert d'Arbrissel, sa réussite en fit une annexe de la plus haute sphère du monde Plantagenêt, qui devint avant tout une puissante abbaye de femmes. Fondée par Salomon, autre ermite très proche de Robert d'Arbrissel, Nyoiseau constitue une expérience beaucoup plus modeste, avec seulement une dizaine de prieurés. Cependant, pendant un siècle, de 1109 au début du XIII e siècle, elle mena une expérience à la fois religieuse et sociétale quasi unique, associant une communauté de femmes menée par l'abbesse, et un groupe de frères, de clercs, d'ermites. Avec Fontevraud, Notre-Dame du Nide de Merle, près de Rennes, et Étival dans la Sarthe, elle s'inscrit dans le cercle très restreint des abbayes expérimentales qui tentèrent de prolonger le mouvement érémitique initié par Robert d'Arbrissel. L'étude de l'abbaye montre aussi sa pleine inscription dans le monde d'alors qui était celui de la seigneurie au sens féodal, domanial, économique et humain. Tous les prieurés ont fait l'objet d'une étude particulière, spécialement ceux des Lochereaux près de Doué-la-Fontaine et de la Lande-aux-Nonaines en Soucelles, et ce depuis le XIIe jusqu'au XVIII e siècle. Occasion d'observer l'évolution du phénomène dans le temps long, d'aborder la question de la place de l'Église au temps de la Réforme grégorienne, l'intégration et la récupération du mouvement érémitique par le pouvoir épiscopal, en particulier par l'évêque Ulger, puis les "désordres" du XVIe siècle, en réalité des évolutions spirituelles et conventuelles liées à la Réforme protestante, et enfin la Contre-Réforme catholique du XVIIe siècle.