Livres
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DE LA COEXISTENCE A L'ALLIANCE FRATERNELLE
"De la coexistence fraternelle à l'alliance fraternelle", voici le récit d'une découverte mutuelle entre moniales et sœurs de l'Ordre de saint Benoit, entre 1966 et 2009. "Cela ne fait aucun doute : les structures reflètent les valeurs qu'elles portent." Telle est la devise qui charpente la thèse de Sr Scholastika Häring. Même si ce travail est un peu technique par certains aspects concernant le Droit canonique, c'est un récit vivant qui relate la transition peineuse, parfois même épineuse, qui conduisit les Bénédictins et Bénédictines d'une coexistence nécessaire a minima à une collaboration, et même à une communion, toujours en travail de construction. D'ailleurs la Communio Internationalis Benedictinarum ou CIB est actuellement en train de bâtir la structure la plus adaptée pour les décennies qui viennent. Les sœurs et les moniales Bénédictines ont appris à s'estimer, à s'aimer, à travailler ensemble pour leur bien et celui de toute l’Église. Quant aux Bénédictins, ils ont ouvert les yeux sur la branche féminine de leur Ordre et en ont goûté tout le bénéfice. Ce livre rend hommage à des personnalités hors pair qui ont œuvré pour aboutir à cette collaboration fructueuse.26,00 € -
DE LA CRAINTE À L'AMOUR
Le disciple à l’école de saint Benoît est motivé par la soif de vivre (Prol. 15). Or, la Vie véritable se donne par-delà la mort. L’humilité est ce chemin pascal qui, jour après jour, achemine de la mort à la vie, de la crainte à « cet amour de Dieu qui, devenu parfait, bannit la crainte ». Saint Benoît en décrit les étapes concrètes selon un ordre cohérent, comme sur une « échelle ». Les « degrés » qu’il énumère n’indiquent aucune succession chronologique. Ils évoquent des expériences qui, vécues dans la réalité quotidienne, se mêlent, se composent et s’unissent pour libérer l’amour et la vie. L’humilité est une disposition intérieure fondamentale, appelée à s’approfondir sans cesse. Indispensable à la rencontre de Dieu, elle mobilise tout l’être pour l’ouvrir peu à peu à l’accueil de l’Autre par la totale libération de soi.12,00 € -
DE LA VIOLENCE JUIVE
« Dieu ne saurait désirer la destruction de l’humanité,
et ne donnera jamais l’ordre de tuer des êtres humains. »
R. Joseph Albo (1380-1444)
– (Sefer haïkarim III, 14)
À une époque où les textes religieux sont de plus en plus instrumentalisés pour justifier toutes sortes de violences jusqu’à légitimer des crimes au nom de Dieu, il me paraît impératif de faire le point sur la question de la violence dans un lien avec le religieux. Ces dernières années on a pu assister particulièrement en Israël à des actes de violences commis au nom de la Torah. Ces actes ont mis en évidence que le peuple juif n’est pas à l’abri d’extrémistes capables d’instrumentaliser le judaïsme à des fins terroristes et criminelles. Aussi, avant de traiter de ce phénomène de la manière la plus objective possible, il nous faut tout d’abord prendre acte que la Torah contient nombre de textes d’une extrême violence. Violence qu’on peut trouver dans toutes les catégories des textes, bibliques ou rabbiniques.
Par conséquent, de même qu’il serait impensable d’affirmer que les crimes islamistes ne relèvent pas de l'islam, nous ne pouvons prétendre que ceux commis au nom de la Torah n'ont rien à voir avec le judaïsme. Quand bien même nous démontrerons les erreurs grossières que commettent les partisans d’un tel discours, nous contenter d’une argumentation - aussi limpide soit-elle - ne suffit pas à disqualifier le discours opposé de leur prétention à agir au nom des textes. Dans un tel contexte il nous semble bien plus pertinent de tenter de comprendre le mécanisme idéologique que sous-tiennent les partisans d’un tel discours. Montrer ainsi comment à partir de la cohérence même des textes religieux il est possible de contrecarrer leur discours.18,00 € -
DE NAISSANCE EN RENAISSANCE - Traverser la nuit pour entrer dans la joie
Le père Max naît en 1939 à l’ombre de la cathédrale de Chartres, dans une famille aimante et pieuse.
Petit dernier de sa “sainte maman”, il vit une enfance heureuse jusqu’au drame de la mort de son frère aîné à 22 ans, alors qu’il n’a que 14 ans. A 24 ans, il épouse Françoise et entame une carrière dans l’automobile (qui durera 26 ans). Leur fille Marie-Clotilde naît en 1965. Après la terrible épreuve de la maladie et de la mort de son épouse en 1984, il vit une véritable “renaissance” en entrant au séminaire de Paris pour être ordonné prêtre en 1995.
Beaucoup de citations ponctuent le récit, ainsi que des réflexions spirituelles sur la liberté, le combat spirituel, l’humilité, la miséricorde, la prière, la sainteté, l’eucharistie et surtout la joie, qui est le fil rouge de ce texte. Quatre grandes figures chrétiennes l’inspirent et nous guident : Maurice Zundel, Madeleine Delbrêl, le père Ceyrac et Édith Stein. Sainte Thérèse de Lisieux, saint François de Sales, saint Jean-Marie Vianney sont aussi très présents.18,00 € -
DE PRIMATIN À JÉSUS
Dans son épopée post-édénique, Philippe-Emmanuel raconte comment d’ingénieux primates promus ont secouru de malheureux aristocrates déchus, démunis face aux difficultés de la vie. La rencontre des deux couples engendra l’humanité. De Primatin et Primatine, nous héritons notre obstination à lutter pour vivre. Tandis qu’Adam et Ève nous ont légué une désastreuse inclination au mal, nommée « péché » par la religion.
Sous des formes variables, ladite religion servit à domestiquer les tribus primitives et à civiliser les populations barbares. Pendant des millénaires, toute organisation sociale reposa sur des schémas explicatifs, normatifs et festifs fournis par le phénomène religieux. Celui-ci favorisa la tyrannie du Bien, prétexte à de nombreux abus.
De la religion, ce que le monde moderne doit garder et mettre en valeur, c’est sa fonction mystique, qui promeut l’être humain au-delà de ses capacités naturelles. Débarrassée de ses oripeaux mythiques, la foi chrétienne s’épanouira dans le contexte scientifique de notre époque. Parce que — comme la science — elle est fondée sur l’expérience.20,00 € -
DEBARRASSER DIEU DE DIEU
Ce live est un témoignage spontané et une réflexion sur l’abandon de toutes les idées reçues et de toutes les représentations autres que symboliques que l’auteur a été amené à faire pour se rapprocher du mystère nommé Dieu. Mais débarrasser Dieu de l’image que l’on s’en fait implique d’abord et avant toute chose de se débarrasser soi de sa propre image. À moins que ce ne soit qu’un seul et même processus de dépouillement et de purification.
L’humour étant la face cachée de l’amour, ce cheminement très personnel mais dans lequel nombre de lecteurs peuvent se reconnaître est restitué sur un mode léger, voire impertinent qui permet de bousculer les rituels institués de la religion chrétienne pour en comprendre la symbolique profonde et la vivre au quotidien. Le texte est émaillé de moments poétiques venus se placer spontanément dans le déroulé de son écriture.15,00 € -
DES CLEFS POUR... COMPRENDRE LES APOCRYPHES BIBLIQUES
Évangile de Judas, de Thomas, protévangiles de Jacques... Ces textes font souvent le « choux gras » des médias et fascinent nos contemporains.
De nos jours, beaucoup tournent le dos aux églises instituées pour chercher des réponses dans des récits mystérieux, peu connus ou « marginaux.». Cet attrait pour l’ésotérisme et pour la pensée gnostique a créé un véritable engouement pour les textes apocryphes, dont plusieurs sont « réapparus » au cours des dernières décennies.
Le mot « apocryphe » vient du grec « apocryphon » qui signifie « caché ». C’est ainsi que théologiens et historiens qualifient généralement les textes bibliques « dont l'authenticité n'est pas établie ». Ces écrits n’ont pas été retenus dans le canon biblique.
La tradition catholique reconnaît 72 livres dans son canon. Le premier correspond au livre de la Genèse et le dernier à celui de l'Apocalypse.
C’est au cours du concile de Rome en 382 que ce canon des écritures fut définitivement fixé. Cette décision n’eut rien d’arbitraire, un consensus émergeait déjà, à quelques textes près, depuis plusieurs siècles.
« Canon », est un mot grec qui a pour sens « règle ». Il s’agit d’un instrument qui permet de poser la juste mesure, le discernement.
Moins connus que ceux du Nouveau Testament, nombreux furent les apocryphes de l’Ancien Testament, composés essentiellement au cours de la période dite « intertestamentaire » .
Ni la tradition juive, ni la tradition chrétienne, (si ce n’est quelques églises minoritaires et « autocéphales » ) ne les ont reconnus.
L’objectif de cet ouvrage, en citant les textes le plus représentatifs, est de présenter au lecteur une initiation, une vue d’ensemble du « phénomène apocryphe », à la lumière de la foi catholique, et de clarifier les idées du lecteur désireux de se cultiver sur un sujet sur lequel la majorité de nos contemporains ont une idée floue, souvent fantasmée.12,00 € -
18,00 €