TEILHARD DE CHARDIN, THÉOLOGIEN MALGRÉ LUI
Réf.: SLPl227Alain Bèle Guffroy de Rosemont
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Pierre Teilhard de Chardin a abordé le livre de la Genèse, en ayant
bien à l’esprit son objectif de réconcilier sa foi chrétienne avec son
engagement pour la science.
Sa lecture de la Bible se fait donc, en pensant au public qui, comme lui, fier des découvertes scientifiques, lit au premier degré, avec l’état d’esprit scientifique, en étant, de ce fait, peu enclin à la lecture symbolique. Or, justement, la Genèse, lorsqu’elle traite du début de la création, a un fort caractère symbolique. Il va donc traverser ces chapitres successifs en contestant une lecture littéraliste, en traduisant chaque personnage, chaque lieu, chaque action, dans une lecture symbolique, significative de ses grandes perspectives.
Le nouveau scénario qu’il présente, suite à sa lecture, va donc, non seulement être fidèle à un sens symbolique du texte, mais être compatible avec une compréhension scientifique du monde. L’Écriture Sainte sera respectée, pour tout ce qui n’est pas d’ordre scientifique, mais donnera, dans son actualisation, une image scientifiquement crédible de l’indicible, de l’au-delà.
Cette réinterprétation de la Genèse, qui touchera à la Création du Monde, au Paradis terrestre, à Adam et Ève, à la création de l’âme humaine sera suivie d’un résumé de sa vision du Péché Originel et du sens de la Croix, avec le même état d’esprit.
On porte donc à son crédit la vision globale chrétienne de l’interprétation actualisée de certaines parties critiques de l’Écriture Sainte, qu’il estime compatible avec la Science de son époque, ce qui régénère la motivation des chrétiens qui croient en la Science, et aspirent à une foi « intelligente et intelligible », à leur époque.
Il doit être dit que certaines de ces notions étaient déjà établies et connues, mais peu diffusées dans le peuple chrétien :
1°) : La nécessité divine de la création de l’Univers, du monde et de l’homme, dans le cadre de l’Évolution,
2°) La création de l’humain par évolution des espèces animales, en plusieurs espèces terrestres, par le franchissement de seuils progressivement,
3°) Le don de l’âme humaine par Dieu, au fur et à mesure de la croissance individuelle, et non dès la conception,
4°) L’intégration de la mort physique dans le processus de tous les vivants, la mort de l’âme étant, de son côté, liée au comportement de chacun,
5°) Le Péché des origines étant reconnu, mais le Péché Originel n’étant pas transmis automatiquement de génération en génération, Cette approche de lire la religion chrétienne comme compatible avec la Science, n’est pas, même aujourd’hui, du goût de tout le monde, même chez des chrétiens. C’est une raison pour l’examiner de plus près.
Sa lecture de la Bible se fait donc, en pensant au public qui, comme lui, fier des découvertes scientifiques, lit au premier degré, avec l’état d’esprit scientifique, en étant, de ce fait, peu enclin à la lecture symbolique. Or, justement, la Genèse, lorsqu’elle traite du début de la création, a un fort caractère symbolique. Il va donc traverser ces chapitres successifs en contestant une lecture littéraliste, en traduisant chaque personnage, chaque lieu, chaque action, dans une lecture symbolique, significative de ses grandes perspectives.
Le nouveau scénario qu’il présente, suite à sa lecture, va donc, non seulement être fidèle à un sens symbolique du texte, mais être compatible avec une compréhension scientifique du monde. L’Écriture Sainte sera respectée, pour tout ce qui n’est pas d’ordre scientifique, mais donnera, dans son actualisation, une image scientifiquement crédible de l’indicible, de l’au-delà.
Cette réinterprétation de la Genèse, qui touchera à la Création du Monde, au Paradis terrestre, à Adam et Ève, à la création de l’âme humaine sera suivie d’un résumé de sa vision du Péché Originel et du sens de la Croix, avec le même état d’esprit.
On porte donc à son crédit la vision globale chrétienne de l’interprétation actualisée de certaines parties critiques de l’Écriture Sainte, qu’il estime compatible avec la Science de son époque, ce qui régénère la motivation des chrétiens qui croient en la Science, et aspirent à une foi « intelligente et intelligible », à leur époque.
Il doit être dit que certaines de ces notions étaient déjà établies et connues, mais peu diffusées dans le peuple chrétien :
1°) : La nécessité divine de la création de l’Univers, du monde et de l’homme, dans le cadre de l’Évolution,
2°) La création de l’humain par évolution des espèces animales, en plusieurs espèces terrestres, par le franchissement de seuils progressivement,
3°) Le don de l’âme humaine par Dieu, au fur et à mesure de la croissance individuelle, et non dès la conception,
4°) L’intégration de la mort physique dans le processus de tous les vivants, la mort de l’âme étant, de son côté, liée au comportement de chacun,
5°) Le Péché des origines étant reconnu, mais le Péché Originel n’étant pas transmis automatiquement de génération en génération, Cette approche de lire la religion chrétienne comme compatible avec la Science, n’est pas, même aujourd’hui, du goût de tout le monde, même chez des chrétiens. C’est une raison pour l’examiner de plus près.