SUIS-JE LE GARDIEN DE MON FRÈRE ?
Ref.: SLPl289Albert Naccache
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L’auteur a grandi en Tunisie, un pays
sous protectorat français, où les
expressions religieuses étaient alors
publiques. Ses amis catholiques
(Français, Italiens, Siciliens, Maltais…)
vivaient leur foi dans la ferveur : dont la
procession de la Madone de Trapani à
la Goulette le 15 août et la bénédiction
des marins du port de la Piccola Sicilia,
étaient une belle incarnation.
Puis, s’intéressant à saint Augustin, à sa mère sainte Monique et aux croisades tunisiennes, carthaginoise et en Terre sainte de Saint Louis, puis au patrimoine bâti, aux langues, à la culture, aux chants et aux traditions des diverses églises du ProcheOrient (coptes, maronites, catholiques, orthodoxes...) et bien sûr aux hommes et femmes qui les font vivre, il finit naturellement par s’interroger sur les raisons qui avaient permis à ces églises de survivre jusqu’à aujourd’hui dans un environnement musulman.
Arrivé à Paris, Albert Naccache fait la connaissance de nombreux chrétiens maronites avec qui il poursuite les d’échanges fraternels démarrés au pays ; ils pensaient qu’il était Libanais, comme eux ; le nom Naccache étant en effet celui d’une grande famille maronite (en libanais Naccache signifie sonneur de cloches). Puis vint la tragédie d’un peuple qui allait subir les guerres et le terrorisme islamique et jihadiste et la stupéfiante découverte de la quasi indifférence des chrétiens de France, très divisés politiquement, et des Français en général, que le sort de leurs frères d’Orient semblaient indifférer.
Puis, s’intéressant à saint Augustin, à sa mère sainte Monique et aux croisades tunisiennes, carthaginoise et en Terre sainte de Saint Louis, puis au patrimoine bâti, aux langues, à la culture, aux chants et aux traditions des diverses églises du ProcheOrient (coptes, maronites, catholiques, orthodoxes...) et bien sûr aux hommes et femmes qui les font vivre, il finit naturellement par s’interroger sur les raisons qui avaient permis à ces églises de survivre jusqu’à aujourd’hui dans un environnement musulman.
Arrivé à Paris, Albert Naccache fait la connaissance de nombreux chrétiens maronites avec qui il poursuite les d’échanges fraternels démarrés au pays ; ils pensaient qu’il était Libanais, comme eux ; le nom Naccache étant en effet celui d’une grande famille maronite (en libanais Naccache signifie sonneur de cloches). Puis vint la tragédie d’un peuple qui allait subir les guerres et le terrorisme islamique et jihadiste et la stupéfiante découverte de la quasi indifférence des chrétiens de France, très divisés politiquement, et des Français en général, que le sort de leurs frères d’Orient semblaient indifférer.