L’ACADÉMIE ROYALE DES BELLES-LETTRES D'ANGERS 1685-1793
Réf.: SLPl543Jean-Pierre Bois
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L’ancienne Académie royale des Belles-Lettres d’Angers, créée en 1685 et
supprimée avec toutes les Académies et sociétés savantes en 1793, existe
aujourd’hui sous le nom Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts
d’Angers, toujours fière d’une ancienneté de plus de trois siècles.
Formant une Compagnie de trente membres, ils n’ont été que cent-trente-neuf académiciens : issus de l’Église, du Présidial de la ville et du monde des offices, des professeurs des deux prestigieuses Faculté de Médecine et Faculté des droits de l’Université, des membres de la haute noblesse militaire ou tout simplement de la noblesse terrienne, ils sont, tous ensemble des hommes de lettres ou de sciences, dont le nombre est augmenté dans la seconde moitié du XVIIIe siècle par une centaine de membres associés dont le nom contribue à la réputation de l’Académie : Réaumur est le premier d’entre eux.
Porte-paroles de la fidélité monarchique et du classicisme louisquatorzien dans les trente premières années de l’histoire de l’Académie, ils s’ouvrent aux Lumières au tournant des années 1750, sans être mieux préparés que les autres habitants de l’Anjou au choc de la Révolution après 1789. Entre le mouvement des idées et le bouillonnement électoral du printemps 1789, suivi de l’engagement des uns, de l’émigration des autres, et en fin de compte de la Terreur pour tous, ils incarnent et entretiennent un volet de l’histoire culturelle de la ville d’Angers et de la province d’Anjou.
Supprimée en 1793, l’ancienne Académie royale renaît en 1828, devenue Société d’Agriculture, Sciences et Arts d’Angers.
Formant une Compagnie de trente membres, ils n’ont été que cent-trente-neuf académiciens : issus de l’Église, du Présidial de la ville et du monde des offices, des professeurs des deux prestigieuses Faculté de Médecine et Faculté des droits de l’Université, des membres de la haute noblesse militaire ou tout simplement de la noblesse terrienne, ils sont, tous ensemble des hommes de lettres ou de sciences, dont le nombre est augmenté dans la seconde moitié du XVIIIe siècle par une centaine de membres associés dont le nom contribue à la réputation de l’Académie : Réaumur est le premier d’entre eux.
Porte-paroles de la fidélité monarchique et du classicisme louisquatorzien dans les trente premières années de l’histoire de l’Académie, ils s’ouvrent aux Lumières au tournant des années 1750, sans être mieux préparés que les autres habitants de l’Anjou au choc de la Révolution après 1789. Entre le mouvement des idées et le bouillonnement électoral du printemps 1789, suivi de l’engagement des uns, de l’émigration des autres, et en fin de compte de la Terreur pour tous, ils incarnent et entretiennent un volet de l’histoire culturelle de la ville d’Angers et de la province d’Anjou.
Supprimée en 1793, l’ancienne Académie royale renaît en 1828, devenue Société d’Agriculture, Sciences et Arts d’Angers.