QUE VEUX-TU QUE JE FASSE POUR TOI ?
Ref.: SLPl298Jaime Garcia Alvarez
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Parce que nous assistons aujourd’hui à une très forte augmentation des populations fragilisées, vulnérables, en pauvreté, l’accompagnement spirituel des personnes en fort déficit d’autonomie apparaît de plus en plus comme une question centrale dans nos sociétés.
La maladie comme la vieillesse sont une atteinte à la plénitude de la vie non seulement parce qu’elles diminuent les forces et provoquent un affaiblissement sur le plan physique mais aussi et surtout parce qu’elles menacent la sphère relationnelle de la personne.
La souffrance nous introduisant dans le silence et l’incommunication, elle est, dans une certaine mesure, l’intrusion de la mort dans notre vie : la mort étant en effet l’incommunication la plus totale.
Mais à la lumière de la foi la douleur comme la souffrance ont un sens bien différent. Elles nous ouvrent aux autres au lieu de nous enfermer sur nous-mêmes. Par la foi, la souffrance devient source de vie, les morts ressuscitent, les malades se lèvent. Mais, pour bien saisir le sens chrétien de la souffrance, il nous faut la considérer à la lumière de Jésus car la solitude ne peut pas être surmontée par des raisonnements mais par la présence d’un être qui nous aime. Or, on ne peut donner ou offrir que ce que l’on est ou ce que l’on a. Pour offrir confiance, paix, envie de vivre aux malades il faut veiller aux relations existant à l’intérieur des Établissement qui accueillent les personnes âgées pour être certain que ces Établissements sont bien les foyers de confiance et de fraternité qu’ils se proposent d’être. Comment accueillir les plus fragiles pour que l’accueil se révèle celui de Dieu au milieu des passivités douloureuses ? Comment en son sein chacun se faitil présent aux résidents pour les ouvrir à Dieu ?
C’est tout l’objet de ce livre.
La maladie comme la vieillesse sont une atteinte à la plénitude de la vie non seulement parce qu’elles diminuent les forces et provoquent un affaiblissement sur le plan physique mais aussi et surtout parce qu’elles menacent la sphère relationnelle de la personne.
La souffrance nous introduisant dans le silence et l’incommunication, elle est, dans une certaine mesure, l’intrusion de la mort dans notre vie : la mort étant en effet l’incommunication la plus totale.
Mais à la lumière de la foi la douleur comme la souffrance ont un sens bien différent. Elles nous ouvrent aux autres au lieu de nous enfermer sur nous-mêmes. Par la foi, la souffrance devient source de vie, les morts ressuscitent, les malades se lèvent. Mais, pour bien saisir le sens chrétien de la souffrance, il nous faut la considérer à la lumière de Jésus car la solitude ne peut pas être surmontée par des raisonnements mais par la présence d’un être qui nous aime. Or, on ne peut donner ou offrir que ce que l’on est ou ce que l’on a. Pour offrir confiance, paix, envie de vivre aux malades il faut veiller aux relations existant à l’intérieur des Établissement qui accueillent les personnes âgées pour être certain que ces Établissements sont bien les foyers de confiance et de fraternité qu’ils se proposent d’être. Comment accueillir les plus fragiles pour que l’accueil se révèle celui de Dieu au milieu des passivités douloureuses ? Comment en son sein chacun se faitil présent aux résidents pour les ouvrir à Dieu ?
C’est tout l’objet de ce livre.