Actes d’une journée d’études organisée par l’Université Catholique de l’Ouest d’Angers,
cet ouvrage collectif pose un regard neuf sur Charles de Foucauld, à travers sa formation.
Appelé vicomte Charles de Foucauld, Père de Foucauld ou frère Charles de Jésus, il inspire aujourd’hui la vie de nombreuses personnes ; il a été béatifié par l’Église catholique en 2005. Nous commémorons en 2016 le centième anniversaire de sa mort à Tamanrasset (Algérie).
Charles de Foucauld fut successivement officier de cavalerie, géographe explorateur du Maroc, prêtre hôte des Touaregs musulmans du Hoggar et auteur de travaux ethnolinguistiques universellement reconnus sur ce peuple du Sahara algérien.
En 1878-1879, après Saint-Cyr, il achevait sa formation d’officier à l’Ecole de cavalerie de Saumur.
C’est aux cartes du comte Henry de Castries que Foucauld eut recours pour préparer son voyage d’exploration du sud marocain et à ses talents de cartographe, lorsqu’il eut à rendre compte de son itinéraire. C’est à lui qu’il confiera les prémices de son retour à la foi catholique. Islamologue, historien du Maroc, conseiller général de Maine-et-Loire pendant plusieurs décennies, Henry de Castries était le gendre du général Lamoricière et résidait une grande partie de l’année en Anjou au Chillon dans le Louroux-Béconnais. La correspondance de Foucauld qu’il avait fidèlement conservée fut la première éditée en 1938.
C’est René Bazin, académicien, angevin, auteur d’une biographie de Foucauld maintes fois rééditée, de 1921 à 2002, qui a fait connaître Charles de Foucauld et lui a suscité un grand nombre de disciples. Ludovic Girault, père blanc, l’un des premiers missionnaires de l’Ouganda, condisciple angevin de Bazin, a eu un rôle majeur dans la décision et la documentation de l’écrivain.
Une association de prêtres diocésains s’inspirant de la spiritualité de Charles de Foucauld s’est constituée au début des années 1950 ; Guy Riobé, prêtre du diocèse d’Angers et futur évêque d’Orléans, fut l’un de ses initiateurs et son premier secrétaire général. A cette fonction il a contribué à forger l’originalité de cette branche sacerdotale dans la postérité multiforme de Charles de Foucauld.

Le jeune lycéen s’attache à ses maîtres. Qui sont-ils, que sont-ils devenus? Narcisse Michaud qui rêvait à la lune; Paul Dumont, omniscient, fondateur d’une des premières associations d’étudiants ; Mathias Hémardinquer, professeur israélite; l’ambitieux M. Zeller, professeur d’histoire et géographie; M. de Roche qui n’a jamais quitté Nancy. C’est ensuite Saint-Cyr où Charles s’ennuie. Charles fait l’expérience des séparations et de la mort, après Strasbourg, il faut quitter Nancy, et Louÿe. La mort c’est celle d’Hémardinquer, celle de Michaut et encore plus affreuse, celle de Bon Papa. Immense la peine de celui qui reste seul et que la camaraderie de Saumur et Pont-à-Mousson est impuissante à consoler.

Conduit par son grand-père, Charles de Foucauld a assisté à quelques séances du Congrès international des sciences géographiques, à Paris en 1875. Il découvre une géographie vivante, en construction. En 1882, il quitte l’armée. Il voyagera. Il fera au Maroc un voyage d’exploration, un voyage géographique. Il l’organise depuis Alger avec beaucoup de sérieux. Il l’entreprend sous les auspices de la Société de Géographie d’Alger. Il consulte des ouvrages mais aussi des géographes, avant et après, avec méthode. A son retour la Société de Géographie de Paris l’accompagne dans la diffusion et la rédaction de ses résultats. Le monde savant salue sa performance. Au cours de son voyage il a rencontré des hommes religieux qui n’étaient pas des chrétiens. Son compagnon de voyage est Juif. Dans son travail de préparation comme dans celui de restitution, il a affaire à des incroyants.

Charles de Foucauld a dû quitter l’Alsace en 1871 avec ses grands-parents et sa sœur. Il a 13 ans quand il rentre en troisième au lycée de Nancy. Sa famille n’est pas isolée en Lorraine, sa tante Inès, son oncle Sigisbert Moitessier et son père sont nés à Mirecourt. Son grand-père retrouve des confrères passionnés comme lui d’archéologie. Des parents et amis les rejoignent. Ils ont de nouveaux voisins. Le jeune lycéen s’attache à ses maîtres et à quelques camarades. Qui sont-ils, que sont-ils devenus ceux qui ont connu Charles de Foucauld adolescent ? Narcisse Michaud qui rêvait à la lune ; Paul Dumont, omniscient, fondateur d’une des premières associations d’étudiants ; Mathias Hémardinquer, professeur israélite ; l’ambitieux M. Zeller, professeur d’histoire et géographie ; Henri Deglin, Henri Lafosse, Gabriel Tourdes… Tous aiment lire, tous sont bons et charitables, et tous ne sont pas croyants. Jeune homme il fera l’expérience de sa liberté à Saint-Cyr, Saumur et Pont-à-Mousson. « je demeurai douze ans sans rien nier, sans rien croire, désespérant de la vérité ».

Bâtie sur les pentes et le long du cours de la Loire, Chênehutte occupe une position qui attira de bonne heure l'attention par son importance stratégique. Autochtones puis Romains en firent un point d'observations bien défendu. Au fil du temps châteaux, abbayes et maisons s'échelonnèrent le long du fleuve qui engendra un grand trafic lorsque l'on se mit à exploiter la pierre du tuffeau formant falaises. Si par ses charmes incomparables la vallée de la Loire entre Saumur et Gennes l'emporte sur les autres provinces ligériennes, elle doit en rendre grâce à la nature mais aussi aux hommes dont le génie a su tirer de ses flancs ce matériau blanc qui décore comme bijoux ses rives.
Tour à tour historien, mémorialiste, chroniqueur et conteur, ne négligeant aucune anecdote, Daniel Couturier s'est penché sur cette côte privilégiée qui conserve toute son authenticité et justifie tant son attrait touristique. Il décrit avec précision Trêves et Cunault, évoque la batellerie avec les anciens, étudie cette belle pierre qu'est le tuffeau et donne pour la première fois les règles du jeu de la boule de fort, un jeu spécifique à l'Anjou. Il cite les artistes, les écrivains, les historiens qui firent de cette partie du coteau un lieu rayonnant de spiritualité et d'humanisme, vous entraîne au Prieuré, à Saint-Macé, à Sainte-Radegonde contempler cette vallée qui s'ouvre si largement au-delà de la Loire et de ses îles verdoyantes.
Voici un livre que le touriste lira en continuant sa route, que les habitants attendaient et dont l'ampleur va surprendre tant son intérêt ne réside pas simplement dans la description des trois villages en des temps lointains mais montre aussi que d'une génération à l'autre une prudente modernité a permis, tout en respectant l'essentiel des valeurs rurales et industrieuses, de conférer ce que chacun considère aujourd'hui comme les éléments de confort, d'équipement et d'accueil indispensable à notre vie en société.

Monseigneur Gérard Defois, archevêque émérite du diocèse de Lille, s'exprime ici, dans un entretien avec le journaliste Yohan Picquart, sur la figure du prêtre sous des angles aussi divers que complémentaires. Il aborde le sujet sous ses dimensions spirituelles, historiques, sociologiques, ecclésiastiques et humaines.
N'esquivant aucune des questions posées, Monseigneur Defois donne dans ce livre de nouvelles clefs pour comprendre le rôle et l'identité sacerdotales depuis les débuts de l'histoire d’Israël jusqu'à aujourd'hui. De sa représentation dans l'Ancien testament à la figure du prêtre contemporain, de ses heures de gloires à ses crises les plus profondes, de la figure du curé de campagne à celle du prélat, des réalités locales aux expériences d’Eglise les plus universelles, c'est un panorama complet de la question sacerdotale qui est ici traitée en profondeur.

Le climat de la Terre est en train d’évoluer. Il se réchauffe, les canicules, les épisodes de pluie intense, deviennent plus fréquents. Est-ce un phénomène naturel comme le prétendent certains. S’agit-il d’une conséquence des actions de l’homme comme en est convaincue la quasi-totalité de la communauté scientifique du climat. On entend, on lit beaucoup de choses contradictoires sur le climat, sur ce réchauffement. Comment s’y retrouver ? Qu’est-ce qui est vrai, qu’est-ce qui est faux ? Quelle part de vérité est à la base de ces affirmations ? L’idée de ce livre c’est de donner directement les réponses aux questions que les uns ou les autres peuvent se poser. Le livre s’utilise comme un dictionnaire : le lecteur cherche ce qu’il y a derrière une affirmation ? Il va directement à la page où se trouve cette affirmation et y trouve l’explication qu’il cherche. Éventuellement, il sera guidé vers une autre page pour un complément d’information. Un glossaire, au début du livre, donne la signification des termes spéciaux que le lecteur pourrait ne pas connaître, termes signalés par un astérisque dans le texte. Enfin, pour ceux qui souhaitent en savoir plus sur le fonctionnement du climat, un court chapitre en explicite quelques notions importantes au début de l’ouvrage.