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Livres


  • DANS LA PEAU D'UN GAULOIS

    On nous dit, à chaque instant, que les Français vivent une crise identitaire due à la mondialisation et au surgissement, sur leur territoire national, d’une minorité islamique très active qui secoue à la fois le modèle républicain et les racines chrétiennes du pays. Il y a seulement quelque temps, avant les attentats du mois de janvier, ce constat était considéré comme stigmatisant pour la minorité en question. Toute référence à une identité française était même considérée d’emblée comme une thématique d‘extrême droite. L’auteur, 66 ans, ancien journaliste politique à OuestFrance s’efforce, dans cet essai, de pénétrer dans les méandres d’une identité française particulière (la sienne), avec ses strates régionales, et la confronte aux débats qui l’agitent face à notre histoire (colonisation, esclavage etc). Il tente de comprendre le malaise qui l’habite notamment autour de notre relation compliquée à l’islam. La question, toujours posée mais jamais résolue est la suivante : qu’est-ce que la France ? Un territoire de valeurs abstraites et universelles qui se pense uniquement sur le socle des droits de l’homme. Quelque chose de plus charnel ancré dans une histoire et une géographie ? Une lente construction qui commence bien avant la Révolution ? Ou les deux à la fois ? Rien n’est simple dans cette affaire. Vous êtes facilement rejeté dans l’enfer du conservatisme – voire plus – dès lors que vous refusez l’affrontement idéologique, camp contre camp. Dans cette promenade à travers l’identité particulière d’un Normand (une promenade et non une démonstration) l’auteur propose une vérité subtile qui refuse à la fois repentance et stigmatisation et met en garde dune lecture du passé avec les représentations d’aujourd’hui.

    $18,00
  • DANS LE CŒUR DU PÈRE

    Le centenaire de la naissance de Fernando Rielo (1923-2004) offre au lecteur francophone un recueil d’enseignements spirituels donnés par le fondateur des Missionnaires Identès dans les années 70-80.
    Dans le Coeur du Père constitue de véritables « confessions » présentées en deux parties : dans la première, autobiographique, le mystique espagnol témoigne de l’intimité entre le Père céleste et lui dès son plus jeune âge, en particulier le jour de ses seize ans, marqué par l’appel indélébile : « Sois saint, mon fils, comme moi, Je suis saint ». Des années plus tard, alors qu’il pense répondre à cet appel dans une vie familiale et professionnelle, le Père lui demande d’y renoncer pour devenir religieux puis fondateur d’un nouvel Institut. La seconde partie de l’ouvrage invite les lecteurs à établir une relation personnelle avec le Père céleste et à rendre témoignage de leur conscience filiale. F. Rielo présente ce dialogue filial comme simple, naturel, ne requérant pas d’efforts surhumains. La seule chose exigée est la bonne disposition : tout le reste est accordé en surabondance par la grâce.

    $17,00
  • DANS LE JARDIN DE MON PÈRE Jeanne d'Arc, mystique et théologienne

    En dépit de sa richesse et des débats qui l’animent depuis le XIXe siècle, l’historiographie johannique n’est pas parvenue à cerner réellement le personnage de Jeanne d’Arc. N’est-ce pas, dès lors, le problème du regard de l’historien qui se pose ? L’esprit rationaliste et l’approche matérialiste de l’histoire conviennent-ils vraiment à cette épopée ? Les chercheurs n’ont-ils pas négligé les domaines fondamentaux auxquels renvoie le parcours de la Pucelle, ceux de la théologie et de l’aventure spirituelle ?
    Le charisme de Jeanne et la réaction des hommes de son propre camp à son égard sont en effet inséparables de son univers théo-centré. De même, le procès de Rouen qui la condamna apparaît avant tout comme un procès religieux, indépendamment des arrières-pensées politiques des juges. Enfin, ses paroles, si l’on en saisit la nature, montrent leur appartenance au monde de la mystique tel qu’il se manifeste à travers d’autres figures de la fin du Moyen Âge.
    Jeanne d’Arc n’est donc pas cette personnalité improbable que l’on présente dans ses biographies, inexplicablement sortie de son village pour aller faire sacrer le roi. En elles se conjuguent deux univers distincts que tout semble opposer, celui de la politique et de la guerre et celui de la vie intérieure. Le sens et la portée de l’épopée johannique résident dans cette articulation. L’action de Jeanne sacralise le royaume pris dans le mouvement destructeur du conflit franco-anglais. Elle transforme la nature des événements et substitue à la logique du monde terrestre la prévalence d’un déterminisme spirituel.

    $18,00
  • DE LA COEXISTENCE A L'ALLIANCE FRATERNELLE

    "De la coexistence fraternelle à l'alliance fraternelle", voici le récit d'une découverte mutuelle entre moniales et sœurs de l'Ordre de saint Benoit, entre 1966 et 2009. "Cela ne fait aucun doute : les structures reflètent les valeurs qu'elles portent." Telle est la devise qui charpente la thèse de Sr Scholastika Häring. Même si ce travail est un peu technique par certains aspects concernant le Droit canonique, c'est un récit vivant qui relate la transition peineuse, parfois même épineuse, qui conduisit les Bénédictins et Bénédictines d'une coexistence nécessaire a minima à une collaboration, et même à une communion, toujours en travail de construction. D'ailleurs la Communio Internationalis Benedictinarum ou CIB est actuellement en train de bâtir la structure la plus adaptée pour les décennies qui viennent. Les sœurs et les moniales Bénédictines ont appris à s'estimer, à s'aimer, à travailler ensemble pour leur bien et celui de toute l’Église. Quant aux Bénédictins, ils ont ouvert les yeux sur la branche féminine de leur Ordre et en ont goûté tout le bénéfice. Ce livre rend hommage à des personnalités hors pair qui ont œuvré pour aboutir à cette collaboration fructueuse.

    $26,00
  • DE LA CRAINTE À L'AMOUR

    Le disciple à l’école de saint Benoît est motivé par la soif de vivre (Prol. 15). Or, la Vie véritable se donne par-delà la mort. L’humilité est ce chemin pascal qui, jour après jour, achemine de la mort à la vie, de la crainte à « cet amour de Dieu qui, devenu parfait, bannit la crainte ». Saint Benoît en décrit les étapes concrètes selon un ordre cohérent, comme sur une « échelle ». Les « degrés » qu’il énumère n’indiquent aucune succession chronologique. Ils évoquent des expériences qui, vécues dans la réalité quotidienne, se mêlent, se composent et s’unissent pour libérer l’amour et la vie. L’humilité est une disposition intérieure fondamentale, appelée à s’approfondir sans cesse. Indispensable à la rencontre de Dieu, elle mobilise tout l’être pour l’ouvrir peu à peu à l’accueil de l’Autre par la totale libération de soi.

    $12,00
  • DE LA VIOLENCE JUIVE

    « Dieu ne saurait désirer la destruction de l’humanité,
    et ne donnera jamais l’ordre de tuer des êtres humains. »
    R. Joseph Albo (1380-1444)
    – (Sefer haïkarim III, 14)

    À une époque où les textes religieux sont de plus en plus instrumentalisés pour justifier toutes sortes de violences jusqu’à légitimer des crimes au nom de Dieu, il me paraît impératif de faire le point sur la question de la violence dans un lien avec le religieux. Ces dernières années on a pu assister particulièrement en Israël à des actes de violences commis au nom de la Torah. Ces actes ont mis en évidence que le peuple juif n’est pas à l’abri d’extrémistes capables d’instrumentaliser le judaïsme à des fins terroristes et criminelles. Aussi, avant de traiter de ce phénomène de la manière la plus objective possible, il nous faut tout d’abord prendre acte que la Torah contient nombre de textes d’une extrême violence. Violence qu’on peut trouver dans toutes les catégories des textes, bibliques ou rabbiniques.
    Par conséquent, de même qu’il serait impensable d’affirmer que les crimes islamistes ne relèvent pas de l'islam, nous ne pouvons prétendre que ceux commis au nom de la Torah n'ont rien à voir avec le judaïsme. Quand bien même nous démontrerons les erreurs grossières que commettent les partisans d’un tel discours, nous contenter d’une argumentation - aussi limpide soit-elle - ne suffit pas à disqualifier le discours opposé de leur prétention à agir au nom des textes. Dans un tel contexte il nous semble bien plus pertinent de tenter de comprendre le mécanisme idéologique que sous-tiennent les partisans d’un tel discours. Montrer ainsi comment à partir de la cohérence même des textes religieux il est possible de contrecarrer leur discours.

    $18,00
  • DE NAISSANCE EN RENAISSANCE - Traverser la nuit pour entrer dans la joie

    Le père Max naît en 1939 à l’ombre de la cathédrale de Chartres, dans une famille aimante et pieuse.
    Petit dernier de sa “sainte maman”, il vit une enfance heureuse jusqu’au drame de la mort de son frère aîné à 22 ans, alors qu’il n’a que 14 ans. A 24 ans, il épouse Françoise et entame une carrière dans l’automobile (qui durera 26 ans). Leur fille Marie-Clotilde naît en 1965. Après la terrible épreuve de la maladie et de la mort de son épouse en 1984, il vit une véritable “renaissance” en entrant au séminaire de Paris pour être ordonné prêtre en 1995.
    Beaucoup de citations ponctuent le récit, ainsi que des réflexions spirituelles sur la liberté, le combat spirituel, l’humilité, la miséricorde, la prière, la sainteté, l’eucharistie et surtout la joie, qui est le fil rouge de ce texte. Quatre grandes figures chrétiennes l’inspirent et nous guident : Maurice Zundel, Madeleine Delbrêl, le père Ceyrac et Édith Stein. Sainte Thérèse de Lisieux, saint François de Sales, saint Jean-Marie Vianney sont aussi très présents.

    $18,00
  • DE PRIMATIN À JÉSUS

    Dans son épopée post-édénique, Philippe-Emmanuel raconte comment d’ingénieux primates promus ont secouru de malheureux aristocrates déchus, démunis face aux difficultés de la vie. La rencontre des deux couples engendra l’humanité. De Primatin et Primatine, nous héritons notre obstination à lutter pour vivre. Tandis qu’Adam et Ève nous ont légué une désastreuse inclination au mal, nommée « péché » par la religion.
    Sous des formes variables, ladite religion servit à domestiquer les tribus primitives et à civiliser les populations barbares. Pendant des millénaires, toute organisation sociale reposa sur des schémas explicatifs, normatifs et festifs fournis par le phénomène religieux. Celui-ci favorisa la tyrannie du Bien, prétexte à de nombreux abus.
    De la religion, ce que le monde moderne doit garder et mettre en valeur, c’est sa fonction mystique, qui promeut l’être humain au-delà de ses capacités naturelles. Débarrassée de ses oripeaux mythiques, la foi chrétienne s’épanouira dans le contexte scientifique de notre époque. Parce que — comme la science — elle est fondée sur l’expérience.

    $20,00