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Livres


  • L'APPEL DU DÉSERT - L’anachorèse monastique au cours des temps

    Après avoir rappelé les diverses formes de « retrait du monde » (anachorèse) pour des motifs philosophiques, scientifiques, artistiques et religieux, l’auteur montre ce qu’il y a d’essentiel dans cette quête d’un « ailleurs », où l’être humain est en fait en quête de soi-même. Ce que les anciens moines appelaient « l’exercice de la mort », apparaît alors comme la progressive découverte de cette dimension fondamentale de toute vie humaine : la communion. Paradoxalement, dans sa quête solitaire, s’il descend dans les profondeurs de son être, le moine y rejoint ses frères et sœurs. Ces bases posées, tirées de la tradition monastique ancienne, l’auteur nous entraîne dans l’histoire de ce charisme si singulier telle qu’elle s’est inscrite au cours des temps et des évolutions sociales, philosophiques et donc spirituelles, jusqu’à nos jours. Autant d’incarnations d’une seule aspiration qui a amené ces hommes et ces femmes, épris d’absolu, à une solitude devenue communion dans le Christ.

    20,00 €
  • L'ARBRE D'AVENTURE

    L’action se passe essentiellement dans une cité angevine dotée vers l’an mil d’un important chapitre conventuel. Au XVe siècle, leurs membres se dispersèrent en de ravissants logis, chapellenies et maisons canoniales demeurés intacts jusqu’à nos jours. Le narrateur, Alexandre Bonnadieu, écrivain, a reçu en héritage l’un de ces petits manoirs ; il y trouve la paix de l’esprit propice à son imagination en dépit de la malade mystérieuse qui le mine. « Au-dessous de moi, la ville s’offre dans le désordre étagé de ses toits d’ardoise, dans le hérissement de ses tourelles et dans l’ombre verte de ses jardins; au loin la Loire déroule ses larges boucles entre les saules et les peupliers. Il a vécu avec son épouse Mathilde, qui est médecin, un grand amour dont l’excès de passion les a menés à une séparation, peut-être provisoire. Depuis, il reste seul, non sans jeter un oeil intéressé sur le jardin contigu de sa charmante voisine. Ses déplacements professionnels ou familiaux et les rechutes de son mal rythment son existence tranquille sous la protection attentive quoiqu’éloignée de Mathilde. C’est elle qui lancera l’idée de faire jouer une de ces pièces de théâtre dans la collégiale abandonnée au faîte de la colline « dont le profil aïgu de la charpente est visible de tous les horizons ». Théâtre amateur, mais théâtre de qualité qui réunira dans la diversité des emplois tous les habitants de la commune. L’histoire aurait pu s’arrêter là, si la naissance d’un enfant de Mathilde, dont l’écrivain n’est pas le père, ne venait renouveler le jeu.

    20,00 €
  • L'ARGILE ET SON POTIER et autres paraboles

    Le premier conte, celui de L’Argile et son Potier, est inspiré de 2 passages bibliques : une lettre de saint Paul et un récit du prophète Isaïe. Qu’arrive-t-il quand la pâte d’argile sait mieux que son potier ce qui lui est préférable?
    Les 3 histoires suivantes sont celles d’un petit agneau qui devient brebis, et de Pishka qui devient Kapish! Ces contes, inspirés du bon berger des Évangiles, sont l’histoire d’un agneau orphelin, esseulé par ses malheurs, et qui en grandissant ne croit pas, ne sait pas qu’il est aimé… jusqu’au jour où il se trouve en situation périlleuse et angoissante, jusqu’au jour où il crie au secours… Ce secours viendra de celui qu’il fuyait et ne connaissait pas. Ses aventures ne sont pas terminées toutefois; ses jours et ceux de toutes les brebis s’embrouille et se désoriente quand le troupeau est confié aux soins d’un faux berger. Le bon berger saura t’il retrouver ses brebis?
    Le 5e conte est celui de Gus et Tonio, deux fermiers fort différents. Gus envie de plus en plus son voisin Tonio et profitera malicieusement de sa maladie. La justice et la bonté auront cependant le dernier mot dans cette histoire inspirée, elle aussi, de pages d’Évangiles.

    14,00 €
  • L'ARIÈGEOISE

    Mathilde Subra a dix-sept ans, à la veille de la 1ère guerre mondiale. orpheline de mère, elle mène l’existence tranquille d’une fille de notaire entre Foix et la vaste métairie du Col. Le conflit s’abat soudain sur le pays. L’étude est confiée à l’associé de son père, car celui-ci part pour la guerre. Mathilde se met à l’ouvrage dans l’exploitation agricole, tout en recueillant deux petits orphelins. Comme toutes les femmes de cette époque, il lui faut se débrouiller sans la tutelle masculine.
    Elle s’éprend d’un jeune médecin, hélas déjà marié. Mais ni ses amours contrariées, ni les difficultés de la vie quotidienne n’auront raison de cette jeune fille qui deviendra vite une jeune femme sensible et forte à la fois, mûrie prématurément par des événements qui lui volent sa jeunesse mais ne parviennent pas à étouffer son envie de vivre. En toile de fond, l’auteur nous fait revivre les horreurs de la guerre, de façon très documentée.
    Cette histoire passionnante et romanesque se déroule en Ariège, avec ses montagnes, ses cavernes, ses ours et son patois chantant, ses légendes, ses superstitions, au pied des tours du château de Foix. Nous y croisons de célèbres Ariégeois, tels Gabriel Fauré ou Théophile Delcassé.

    20,00 €
  • L'ARMOIRE A PHARMACIE DE L'ABBÉ KNEIPP Plantes, tisanes, teintures huiles et poudres du jardin du Bon Dieu

    Ce petit livre est un court extrait de « Meine Wasserkur » — « Ma cure d’eau » —, paru en Allemagne en 1886, où Kneipp décrit toutes les applications d’eau qu’il a découvertes et pratiquées. Il avait aussi développé en complément l’usage des plantes, dont rend compte le présent opuscule.
    Ce petit ouvrage contient d’abord une présentation plus ou moins détaillée de chaque plante et de ses applications ; puis une liste succincte des plantes les plus indispensables pour une petite armoire à pharmacie domestique ; ensuite, quelques remèdes complémentaires ; enfin une notice un peu détaillée de la vie de l’Abbé Kneipp.
    La forme particulière du livre s’explique à la fois par son sujet, et par le fait qu’il est un extrait d’un ouvrage plus vaste. Et comme le dit lui-même l’auteur dans la préface de la première édition, par son style « fruste » – mais efficace…
    Kneipp a certainement été très célèbre en son temps, et il reste relativement connu en Allemagne et dans les pays germaniques, par la fédération d’associations qui continuent à diffuser sa méthode.

    18,00 €
  • L'ART DE GOUVERNER

    L’abbé voulu par saint Benoît à la tête de la communauté ne gouverne pas comme le font les chefs de tous les temps : « Il n’élève pas le ton, il ne brise pas le roseau froissé ». Au contraire, il donne sa vie pour l’amour de ses frères. Comme le bon berger, son souci est de « ne perdre aucune des brebis qui lui sont confiées ». Loin de garder pour soi celles qui sont bien portantes et de rejeter les débiles, il prend soin des plus faibles à ses dépens. Pour servir ses frères et les guider, la douceur et la miséricorde sont plus efficaces que la rigueur et la sévérité. L’autorité est entièrement au service de l’Amour. Contrairement au pouvoir qui écrase pour dominer, elle développe et fait grandir les personnes. Elle s’exerce comme un service et, à ce titre – qui la réfère directement au Christ – elle est indispensable.

    12,00 €
  • L'ART DE LA LECTURE A HAUTE VOIX

    Ce livre s’adresse à tous ceux qui aimeraient pouvoir mais qui n’osent pas lire à haute voix ou tout simplement prendre la parole en public. À tous ceux – nombreux – pour qui la prise de parole publique est un danger extrême, qui préfèrent renoncer et garder le silence, se priver de l’échange par peur de dire des bêtises, de montrer leur timidité, d’être jugés, moqués, exclus.
    À tous ceux-là je voudrais dire combien je les comprends, et combien je les invite à se mettre en chemin !
    Ce livre est aussi une réponse à ces réflexions si souvent entendues: « mais tout le monde sait lire! Pourquoi des ateliers pour cela? Il suffit de prendre un livre et de lire tout haut!»
    Et pourtant ! Qu’est ce qui fait qu’une personne lisant un texte ou prenant la parole en public va capter son auditoire tandis qu’une autre ne parviendra pas à se faire entendre? Ni à faire entendre ce texte que pourtant elle lit «de tout son coeur», dans le plus grand silence de son auditoire, mais que personne n’écoute ni n’entend.
    A la manière d’un «nez» qui cherche à discerner les composantes d’un envoûtant parfum, nous allons détailler ensemble avec minutie les ingrédients qui font du travail du lecteur à haute voix un véritable voyage initiatique, et de la lecture à haute voix non seulement une pratique exigeante mais un art, qui entraîne les auditeurs-spectateurs dans l’aventure des mots, de l’écriture, du langage et de la communication.

    16,00 €
  • L'ART DE SE TAIRE principalement en matière de religion

    Confrontant à la tradition spirituelle diverses situations-types où la religion catholique est mal discutée, autant par la parole que par les mots, l’abbé Dinouart dissèque les multiples origines possibles (politiques, psychologiques et sociales) de ces dérives par une petite typologie de ces situations, classées selon le profil des caractères de discoureurs à travers un échantillonnage minutieux traversant les classes sociales et les milieux culturels. C’est également une invitation à reconsidérer la place du silence dans les débats : trop souvent soit méprisé comme un refuge médiocre pour les faibles d’esprit et de caractère, soit cantonné à la discipline régulière des cloîtres monastiques ; il serait plutôt, en réalité, non seulement une marque de sagesse mais également une disposition d’esprit privilégiée d’une grande âme en quête de vérité.

    17,00 €