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  • L'ATTENTAT CONTRE BONAPARTE Rue saint-Nicaise 24 décembre 1800

    L’attentat de la rue Saint-Nicaise, perpétré le 3 nivôse an IX (mercredi 24 décembre 1800) contre le Premier Consul Bonaparte, s’il a été souvent évoqué, n’a jamais fait l’objet d’une étude exhaustive. Trois raisons permettent de le regretter. D’abord, en dehors de la personne de Bonaparte, il a eu pour but de provoquer, sans discrimination, le plus grand nombre de morts, blessures et dégâts, et donc de frapper les consciences à propos d’une situation politique et religieuse. Avec de tels caractères, cet attentat apparaît alors comme le premier attentat terroriste – dans son acception moderne de l’Histoire de France. Ensuite, il existe une distance entre la vérité judiciaire et la vérité ordinaire. Si certains faits avaient été mis en lumière au cours du procès, une tout autre sentence pénale aurait été probablement rendue à l’égard de certains et, peut-être, des personnes non incriminées auraient été poursuivies. Enfin, c’est une enquête très moderne, basée sur des techniques scientifiques, qui a été conduite par la police à la suite de ce crime odieux, sans doute pour la première fois.
    Cet essai captivant et nouveau décrit dans le détail la préparation et l’exécution de l’attentat, rapporte et analyse les débats politiques internes (dont certains ont eu un écho dans les délibérations consécutives aux attentats qui ont frappé la France ces dernières années) et mesures de répression qu’il a suscitées, retrace l’enquête de police et le procès qui ont suivi, dresse le portrait des protagonistes les plus importants, pose les questions qui ne l’ont pas été à l’époque et esquisse les réponses que suscitent toutes les interrogations, cerne la part de vérité ordinaire que ne recouvre pas la vérité judiciaire.

    $28,00
  • L'AUDACE D'ESPÉRER - du confinement par précaution au courage par conviction

    Dans son encyclique sur la fraternité, le pape François, terminant son tour d’horizon sur la situation mondiale d’aujourd’hui nous interpelle : « l’espérance est audace…Marchons dans l’espérance ! »
    Nous recevons cela en pleine pandémie : l’avenir sanitaire n'est pas clair, notre économie est vraiment blessée, notre dynamisme moral est meurtri…Alors la tentation est grande de se replier sur des acquis ; de s’en tenir aux recettes précédentes, de prendre soin de soi ; par précaution pas d’action, par peur, se sécuriser, en rester à ce qui a fait ses preuves l’an dernier. Par le temps qui court l’espérance est dangereuse.
    Mais la foi chrétienne nous dit que la Création nous attend, elle veut même enfanter, faire naître, dit Saint Paul. Alors elle nous pousse à reprendre la marche, à risquer de sortir de chez soi, à semer de l’avenir, à oser l’audace de nouveaux projets. Elle nous incite à créer ce qui sera offert aux enfants que nous mettons au monde au milieu de combats et des conflits, des virus et des incertitudes.
    Depuis cinquante ans la pensée de l’Église en matière sociale fait de la croissance et du développement intégral des hommes un devoir commun d’avenir. Relisons quelques-uns de ces textes, car le courage, l’intelligence sociale et le rêve de fraternité universelle sont nos vérités de croyants pour demain. De Paul VI à François, nous découvrons des embryons d’espoir pour faire grandir les générations qui se lèvent, notre responsabilité créatrice.

    $15,00
  • L'AVENIR DE LA SAGESSE - Pour une humanité plus unie, plus créative et plus fraternelle

    Les relations de l’homme et de son créateur ne sont pas d’ordre simplement moral et juridique mais essentiellement organique. Dieu s’accomplit par le monde qui se complexifie, qui se spiritualise jusqu’à pleinement réaliser le Christ qui est Dieu accompli. L’Amour est la forme la plus sublime d’une énergie universellement présente. Il existe une métaphysique dite œcuménique qui prend au sérieux le caractère rationnel et existentiel de la foi mais qui ne concerne pas seulement le monde chrétien. Elle s’adresse à toute personne désireuse de découvrir en soi une capacité intellectuelle capable de pénétrer profondément dans la vérité sur la véritable vie au-delà d’un rationalisme postmoderne centré sur la seule immanence. On doit préciser d’abord la nature des grandes traditions de l’humanité. Elles se réfèrent aux nombreuses pratiques culturelles, religieuses, philosophiques et spirituelles qui ont émergé à travers le monde et qui continuent d'exister dans diverses formes aujourd'hui.

    $20,00
  • L'AVENTURE CHRÉTIENNE - Tome 1

    Traditionnellement, l’histoire du christianisme ancien débute au II siècle, voire au IVe siècle pour certains historiens. Le premier siècle est traité généralement par les biblistes (professeurs de Nouveau Testament essentiellement). Pour étudier cette période, nous disposons essentiellement de sources écrites, d’auteurs chrétiens ou non, de fouilles archéologiques, etc. L’historien utilise toutes les sources disponibles et les traite à égalité, car il doit comprendre, dans la mesure du possible, de manière objective ce qui s’est réellement passé.
    Pour une meilleure appréhension des faits historiques, nous empiéterons donc sur le domaine des biblistes. Ainsi, nous évoquerons rapidement la notion de canonicité des Écrits en renvoyant à d’autres études, puisqu’historiquement parlant cela n’a d’importance... que pour le croyant.
    Nous traiterons successivement des premières communautés chrétiennes, des Pères apostoliques puis des Pères apologistes de l’Église, des confrontations avec l’Empire romain, des persécutions, des tentatives pour fixer une orthodoxie, enfin des querelles christologiques et de leurs acteurs principaux Athanase, Basile, Jean Chrysostome ainsi que les premiers conciles : Nicée, Constantinople…

    $22,00
  • L'AVENTURE CHRÉTIENNE - tome 2

    La chute de l’empire romain d’Occident en 476 va marquer un tournant dans l’histoire. Nous sommes dans ce que les historiens appellent l’Antiquité tardive : elle débute à la fin du IIIe siècle et se prolonge bien au delà de la chute de Rome. C’est une période charnière entre l’Antiquité et le Moyen Âge. En Orient cependant, où l’Empereur était plus puissant et la civilisation urbaine plus ancienne, l’Empire résiste aux invasions et donnera naissance à ce que l’on appellera la civilisation Byzantine.
    Si l’Église a connu au IVe siècle des temps difficiles car, depuis l’empereur Constantin, elle est liée à l’État, les querelles christologiques arrivent à leur terme avec le concile de Chalcédoine en 451. La pensée philosophique et théologique se développe malgré des différences culturelles importantes avec des écrivains comme Augustin, Jean Chrysostome, Jérôme puis Salvien de Marseille, Boèce Cassiodore, Grégoire le Grand, Jean Damascène…
    Le monachisme chrétien quant à lui, se développe d’Orient en Occident avec des personnages célèbres dont Antoine, Pacôme, Basile, Benoît de Nursie.

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  • L'AVENTURE CHRÉTIENNE -tome 3

    L’expression Moyen Âge est une invention de la Renaissance. Pétrarque et les humanistes italiens utilisent la formulation : medium tempus ce qui signifie âge intermédiaire et donc peu intéressant. Il a trop souvent été dit que cette période était "obscure", un " âge sombre " comme l’expriment les Anglosaxons. Mais cette longue période n’est en fait qu’une continuité de l’Antiquité au point de vue politique, philosophique, scientifique et religieux. Ainsi, l’activité intellectuelle intense dans l’Église entrainera un certain nombre de réflexions ou d’innovations comme la création de l’Université. Comme le dit l’historien Jacques Le Goff, le Moyen Âge est toujours vivant et participe de la construction intellectuelle et spirituelle de notre époque

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  • L'AVENTURE CHRÉTIENNE tome 4

    Dès la fin du XVe siècle, se dessine une vigoureuse reprise économique et la paix revenue favorise le mouvement intellectuel et l’essor artistique. L’horizon des hommes s’élargit grâce au progrès des techniques, l’Amérique est découverte.
    Une vive effervescence intellectuelle se manifeste, dans l’ordre de la connaissance: Humanisme, Renaissance littéraire, comme dans celui de l’art.
    Au début du XVIe siècle, le retour en force du sentiment religieux et l’influence de l’humanisme accroissent le désir, déjà ancien d’une réforme de l’Église. Mais cette réforme, aboutira à une fracture de la chrétienté.
    En 1517, le moine allemand Martin Luther s’élève contre Rome, et propose un christianisme fondé sur l’autorité de la seule Écriture, Il s’en remet aux seuls princes protestants du soin de diriger les Églises. Les deux tiers de l’Allemagne et la Scandinavie adoptent le luthéranisme. Le Français Jean Calvin donne à la Réforme un nouvel élan.
    Au même moment, ; Église catholique entreprend, sa propre réforme fondée sur le renforcement de l’autorité pontificale et sur un très grand renouveau de la vie spirituelle. La lutte contre le protestantisme est engagée. Le Concile de Trente définit la doctrine catholique.
    La crise spirituelle se double rapidement de considérations politiques. Les conséquences de la division des chrétiens ont été considérables, tant sur le plan international que sur celui de la vie intérieure des États.

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  • L'AVENTURE CHRÉTIENNE TOME 5

    La Réforme tant protestante que catholique a établi en Europe chrétienne une déchirure irréparable. Les nouvelles communautés luthériennes et calvinistes et l’ancienne, catholique romaine, les unes et les autres retranchées de l’Église d’Orient, sont devenues adversaires.
    Les États ne sont pas en reste, ils ont pris parti pour l’une ou l’autre foi. En ces temps les questions religieuses et politiques sont encore étroitement imbriquées. Aussi les guerres entre nations et les guerres civiles vont être nombreuses : : guerres de religion en France, arrière-fonds religieux de la guerre de Trente Ans, saignée humaine dans le royaume de France après la révocation de l’Édit de Nantes en 1685, soulèvements dans le Saint Empire Romain Germanique, contestations en Angleterre ; révoltes aux Pays-Bas…
    Progressivement ces guerres laissent place à la controverse virulente : arminiens contre gomaristes appelés aussi contre remontrans , jansénistes contre jésuites…
    Sous le coup de boutoir des « lumières », l’Ancien Régime européen fondé sur l’absolutisme et le droit divin est définitivement condamné en Angleterre par les révolutions du 17e siècle, il est ébranlé en France par les philosophes et les écrivains. S’il se maintient ailleurs c’est grâce aux concessions des « despotes éclairés ». En beaucoup de pays, les esprits cultivés s’éveillent à des désirs de changement… la violence religieuse est désavouée.

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