Skip to content

COMPRENDRE VATICAN II

Ref.: SLP12
Availability: In Stock Out of stock
Special Price: 0.00 € Regular Price: 20.00 €


Mgr Gérard Defois, une fois diplômé de l'École pratique des hautes études, docteur en théologie de l'institut catholique de Paris, diplômé de l’Institut supérieur de pastorale catéchétique, ordonné prêtre en 1956 pour le diocèse d'Angers et après plusieurs postes dans l'enseignement catholique de 1965 à 1976, est nommé secrétaire général adjoint puis secrétaire général de la Conférence des évêques de france avant de devenir maître de conférences à l'Institut catholique de Paris en 1984 puis recteur de l'université catholique de Lyon de 1984 à 1990.
Consacré en 1990 par le cardinal Albert Decoutray, il devient archevêque titulaire le 21 décembre de la même année. En 1995, il reçoit la charge du diocèse de Reims où il accueillera le pape Jean-Paul II à l'occasion du XVe centenaire du baptême de Clovis. Au sein de la Conférence des évêques de france, il préside la Commission de la catéchèse et du catéchuménat et il est membre de la Commission des mouvements apostoliques et des associations de fidèles ainsi que du Comité de la mission en monde ouvrier.
En 2008, il est élu président pour un mandat de trois ans de Justice et Paix Europe. Lors de sa prise de fonction, il déclare: « Comme chrétiens, il nous revient de prendre le parti de l'espoir et de la dignité de l'homme; il nous revient d'être des provocateurs à l'Espérance ».
En 2001, il réagit suite aux vagues de licenciements qui se succèdent depuis quelques années dans le Nord, que ce soit par le groupe danone, par Levi's ou Selnor. Il s'inquiète de voir les intérêts financiers prendre le dessus par rapport aux drames individuels que vivent les personnes. Avant les élections législatives de 1997, il rappelle que la politique est l'affaire de tous: « dieu a confié la terre à toute l’humanité. Il nous charge de l’humaniser ». Monseigneur defois est l’auteur de plusieurs ouvrages.
Gérard defois est archevêque émérite du diocèse de Lille depuis 2008, et auteur de nombreux livres. Cette année l'Église célèbre de multiples façons le cinquantième anniversaire de l'ouverture du Concile Vatican II. Le général de Gaulle y voyait l'événement du siècle, il marquait en effet une ouverture de l'Église à l'histoire de ce temps.
Nous en présentons les bénéfices, en évoquons quelques limites et, nous rappelons les contestations avec leurs excès; cela fait partie des évolutions des moeurs et des habitudes de nos opinions publiques. un tel bilan est-il possible dès maintenant?
Il m'arrive de dire que les « pour » et les « contre » ont un point commun, ni les uns ni les autres n'ont lu les textes eux-mêmes. Et je pense que nous n'avons que reçu qu'environ 20 % des messages de ce Concile. Les a priori des uns et des autres relèvent d'une conception profane de l'Église, d'avant le Concile, plus administrative ou bureaucratique que spirituelle. Le Pape l'a d'ailleurs évoqué devant des laïcs allemands durant son récent voyage. Les grands documents conciliaires sont à redécouvrir. Aussi nous prenons le temps de lire ensemble huit textes essentiels tirés des constitutions ou décrets importants. En signalant l'état du monde en 1960, en approfondissant leur portée théologique et spirituelle nous dialoguons sur l'actualité de ces messages. Il ne s'agit pas de grandes conférences magistrales, qui se font ailleurs, mais d'un itinéraire commun en étudiant les textes eux-mêmes, alors ramenés à des citations de vingt lignes choisies pour leur impact sur la vie de nos communautés.
En effet le Concile trouve ses lignes de force d'abord dans la Constitution sur l'Église, puis sur la mise en valeur de la Parole de dieu, en découlent alors ce qui sera dit sur la liturgie, les laïcs et leurs pasteurs, les églises locales et la collégialité, les missions dans le monde, la liberté religieuse, l'oecuménisme, l'Église dans le monde de ce temps.
Changer de regard sur l'Église et sur le monde, évangéliser nos solidarités ecclésiales, cela ne peut se faire qu'en retournant à la source de la Parole de Dieu, de la tradition vivante de la foi. C'est en terme de responsabilité humaine qu'il nous faut nous unir pour être dans ce monde le corps du Christ. Tel est l'appel reçu en 1965 à l'issue du Concile. En le faisant à nouveau parler en nous et parmi nous, nous retrouvons le langage de l'espérance pour l'Église du XXIe siècle.